Le Togo, le Niger et le Burkina Faso travaillent à la mise en place d’un Système de Transport Intelligent (STI) sur le corridor économique Lomé-Ouagadougou-Niamey. Mercredi 03 décembre 2025 à Lomé, l’unité de coordination du projet a ouvert un atelier de validation des rapports d’études techniques de mise en place dudit système. Durant deux (2) jours, il sera question pour les parties prenantes d’analyser le document, de porter des amendements puis de le valider.
La mise en place d’un système de transport moderne et performant revêt une importance capitale pour le Togo, le Niger et le Burkina Faso. Pour ce faire, les trois (3) pays ont pensé à la mise en place d’un système de transport intelligent (SIT) pour consolider cette ambition. L’objectif étant de favoriser la fluidité du transit, la transparence des opérations, la digitalisation des procédures et l’utilisation optimale des infrastructures stratégiques.
Face donc aux défis persistants sur le corridor Lomé-Ouagadougou-Niamey, il est donc commandité des études techniques pour la mise en place d’un SIT dont l’atelier de validation se tient à Lomé.
Durant deux (2) jours, les travaux réunissent des acteurs des transports, des administrations partenaires, des experts techniques, des représentants du secteur privé et des institutions régionales impliquées.
Pour Dr Michel Kolani Tindano, directeur de cabinet du ministère des Transports, le STI est d’une importance capitale.
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« Elle vise à mettre en place une route intelligente qui repose sur l’intégration des nouvelles technologies, de la géolocalisation, des systèmes d’information et de la collecte de données au service d’un transport plus fluide, sécurisé et efficace », a-t-il mentionné.
Qu’apportera le STI au corridor ?
L’implémentation du système de transport intelligent (STI) a plusieurs avantages. Il contribuera à réduire les accidents, à optimiser les déplacements urbains et interurbains, et à appuyer les réformes engagées pour une mobilité plus sûre, plus fluide et plus durable.
Aussi constituera-t-elle un levier stratégique pour renforcer la compétitivité du port autonome de Lomé, réduire les coûts logistiques, fluidifier les échanges régionaux et dynamiser les ambitions nationales de faire du Togo un hub logistique et de services en Afrique de l’Ouest.

« Le projet du corridor économique Lomé-Ouagadougou-Niamey (PCE-LON) poursuit un objectif clair : améliorer la connectivité régionale et les infrastructures communautaires socioéconomiques entre nos trois capitales », a précisé Dermane Tadjudini, coordinateur du PCE-LON Togo, avant d’ajouter : « L’étude sur une route plus intelligente, pilotée par l’UCP du Niger au nom des trois pays, constitue une étape déterminante. »
Notons que cette étude technique, dont l’atelier de validation se tient à Lomé, part du constat partagé sur les difficultés sur le corridor, notamment les tracasseries routières, l’insuffisance de partage d’informations en temps réel, la non-dématérialisation de certaines procédures et les obstacles à la fluidité du transit.
