En faisant volte-face au régime présidentiel pour adopter celui parlementaire, le Togo fait du Parlement le cœur battant du pouvoir. Ce mardi 02 décembre, en prononçant que « la République togolaise entre dans une nouvelle ère institutionnelle », Faure Gnassingbé a acté une mutation politique majeure lors de son discours sur l’état de la nation.
Le Togo entre dans « une nouvelle ère politique et institutionnelle », a déclaré le président du Conseil. Avec l’adoption de la Ve République, le pays choisit un régime parlementaire moderne, plus apaisé et plus équilibré. Faure Gnassingbé l’affirme sans détour : « C’est désormais ici, dans cette Assemblée, que se détermine la politique de la nation ».
La réforme n’est pas technique. Elle est culturelle. L’homme parle de « révolution de l’esprit public ». Il insiste sur la responsabilité partagée, la redevabilité, le dialogue. La majorité devra agir. L’opposition devra veiller et tout le monde devra rendre des comptes.
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Le Parlement change de dimension. Il devient une instance stratégique, un lieu de décision, un moteur démocratique. « Aucune transformation durable ne peut reposer sur un seul homme », a rappelé Faure Gnassingbé. Le message est limpide : le pouvoir se partage désormais.
Cette mutation s’accompagne d’une vision. Une vision centrée sur la décentralisation, l’équité territoriale et la proximité. Les nouveaux conseils régionaux incarnent « la volonté des citoyens dans leur diversité ». Les territoires deviennent des pôles de décision.
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Pour le chef de l’Exécutif, cette transition démocratique doit transformer la vie quotidienne. Elle doit corriger les inégalités, renforcer le débat public et valoriser les initiatives locales.
La Ve République n’est pas un slogan. Elle se veut « la République des résultats », a précisé Faure Gnassingbé. Protéger, rassembler, et transformer : 3 verbes pour une méthode qui se veut nouvelle.
Dans un contexte régional instable, le Togo opte pour une stabilité fondée sur le dialogue institutionnel et la cohésion. Faure Gnassingbé pose les bases d’un contrat politique plus ouvert et plus participatif.
