À huit mois de l’échéance fixée pour accélérer l’électrification nationale, les travaux du PERECUT n’affichent que 34 % d’avancement dans la région de la Kara, révélant l’ampleur du défi et l’urgence d’accélérer pour tenir la promesse d’un Togo entièrement alimenté en électricité d’ici 2030.
Au 24 novembre 2025, « l’exécution du Projet d’extension des réseaux électriques des centres urbains du Togo (PERECUT) dans la région de la Kara est évaluée à 34 % ». Un chiffre encourageant, mais insuffisant pour tenir le rythme attendu. C’est ce qu’est venu constater Benjamin Neumann, directeur pays de l’AFD, lors d’une visite de terrain dans les préfectures de la Kozah, de la Kéran et d’Assoli.
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Sur place, les équipes ont mesuré les progrès, mais aussi les retards. Les entreprises en charge sont désormais invitées à accélérer. Le constat est clair. Comme le souligne Neumann : « Sur le terrain, j’ai constaté qu’il restait encore des besoins importants, et l’enjeu est d’y répondre au plus vite pour atteindre la vision d’électrification à 100 % envisagée par le gouvernement ». Une phrase qui sonne comme un rappel à l’urgence, mais aussi comme un engagement à tenir.
Le PERECUT, vaste projet structurant, couvre 53 localités à travers le pays, dont 9 dans la région de la Kara, de Bafilo à Pagouda, en passant par Kara, Kandé ou encore Bassar. Plus de 6 500 branchements sont prévus pour renforcer l’accès à l’énergie dans ces zones en pleine croissance.
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Sur le plan technique, le chantier impressionne : 1681 km de réseau basse tension, 200 km de réseau moyenne tension, 371 postes transformateurs. Le tout pour un coût global de 46 milliards FCFA, financés par l’AFD, la KfW et l’Union européenne.
L’horizon est fixé : mi-2026 pour l’achèvement des travaux, 2030 pour l’accès universel à l’électricité. Entre ces deux dates, l’ambition est de transformer durablement la vie des populations de l’intérieur. Car derrière les pourcentages et les kilomètres de câble, il y a des villages qui attendent la lumière.
