Face à la polémique enflant sur les réseaux sociaux, la Gendarmerie nationale a tenu à apporter un démenti formel concernant les conditions de détention de Grâce Koumayi. L’institution conteste vigoureusement les allégations de viol et de torture relayées par certains canaux d’information.
Selon le communiqué officiel, l’arrestation de la mise en cause est motivée par la diffusion de contenus audiovisuels considérés comme une menace pour la sûreté de l’État. Les forces de l’ordre rappellent que Grâce Koumayi avait déjà été interpellée en juin 2025. Malgré une remise en liberté, elle aurait, selon la gendarmerie, persisté dans des activités qualifiées de subversives.
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Pour appuyer sa version des faits, la Gendarmerie nationale souligne que l’opposante n’a formulé aucune plainte concernant de mauvais traitements ou des agressions sexuelles durant sa garde à vue. De plus, une délégation de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) a pu rendre visite à la prévenue. Cette institution a, selon le rapport, validé les conditions de détention, les jugeant satisfaisantes.
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La Gendarmerie réaffirme son engagement strict envers le respect des droits humains dans l’exercice de ses fonctions. Elle invite la population à la plus grande prudence et au discernement face aux tentatives de manipulation de l’opinion publique orchestrées sur les plateformes numériques.
