Dans un monde où les menaces numériques se diversifient, le Togo refuse de naviguer seul. Ce 17 novembre, à Maputo, au cœur des enjeux du futur, une poignée de main a scellé une alliance capable de changer la donne. Un partenariat entre le Togo et la Mozambique visant à protéger leurs citoyens respectifs contre les attaques de phishing.
L’acte a été signé par Gbota Gwaliba, directeur général de l’Agence nationale de cybersécurité (ANCy), et Lourino Chemane, président du conseil d’administration de l’INTIC du Mozambique. « Ce protocole permettra de mieux anticiper les menaces, d’échanger les bonnes pratiques et de renforcer la résilience de nos systèmes numériques, au bénéfice de tous les citoyens », a affirmé Gbota Gwaliba, donnant le ton d’un partenariat ambitieux et pragmatique.
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L’accord définit 4 axes majeurs. D’abord, l’amélioration des capacités techniques, indispensable face à des menaces toujours plus sophistiquées. Ensuite, le partage d’informations, un levier essentiel pour réagir vite et bien aux vulnérabilités émergentes. S’ajoutent la promotion de l’échange de connaissances et de bonnes pratiques, puis enfin le renforcement de la cyber-résilience non seulement des deux pays, mais aussi de la région.
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Pour le Togo, cette coopération arrive à point nommé. Le pays a connu « la plus forte progression mondiale entre 2018 et 2024 » en matière d’engagement pour la cybersécurité. Une avancée remarquable, mais qui exige de poursuivre l’effort pour sécuriser un environnement numérique en constante mutation.
Depuis l’an dernier, le Togo s’est doté d’une stratégie nationale de cybersécurité 2024-2028. L’accord avec le Mozambique s’y inscrit naturellement : un pas de plus vers un continent africain mieux préparé, plus solidaire et résolument tourné vers un avenir digital sécurisé.
