La Marine togolaise a récemment participé à l’édition 2025 de l’exercice militaire et de sécurité maritime baptisé Grand African Nemo. Cet événement annuel, mené en collaboration avec la France, représente une plateforme essentielle pour consolider la coopération régionale et la coordination entre les différentes administrations nationales.
L’objectif principal de cette manœuvre est de renforcer la préparation collective face aux menaces maritimes persistantes dans la zone du Golfe de Guinée.
Lire aussi : Togo / Santé : rappel crucial pour l’inscription au tableau de l’ordre
Durant cette session, les unités impliquées ont été soumises à une série de simulations réalistes et variées. Celles-ci comprenaient notamment des missions de recherche et de sauvetage en mer, des entraînements à la lutte contre la pollution maritime, ainsi que des interventions ciblées contre la pêche illégale et les trafics d’armes et de stupéfiants. L’engagement de moyens opérationnels conséquents, tels que des patrouilleurs, des vedettes rapides et des unités aériennes, a permis d’accroître la réactivité des équipes et d’affiner les procédures d’action.
Pour les autorités togolaises, cette participation souligne l’importance accordée à la sûreté maritime. « Cet exercice démontre notre ferme résolution à bâtir un espace maritime plus sécurisé. Cela est possible grâce à une coopération solide et à l’implication de l’ensemble des acteurs œuvrant pour l’action de l’État en mer », a déclaré Penn Laré, le directeur de cabinet du Haut Conseil pour la Mer, représentant le ministre conseiller pour la Mer.
Lire aussi : Togo : des actions de sensibilisation pour dissiper les préjugés sur la vaccination
Au Togo, des efforts considérables ont été déployés au cours des dernières années pour moderniser la gestion de l’espace maritime national. Le renforcement de la coordination interministérielle a été une priorité. L’instauration de l’Organisation nationale chargée de l’Action de l’État en mer (ONAEM) a joué un rôle déterminant. Elle a permis d’optimiser la gestion des crises, d’améliorer la surveillance des espaces maritimes et d’assurer une réponse plus efficace face aux activités illicites.
