Un matin de novembre 2000, à Bamako, une poignée de visionnaires posaient la première pierre d’un rêve régional : le Parlement de la Cédéao. 25 ans après, l’institution régionale célèbre, ce 16 novembre, son jubilé d’argent. Dans le cadre de cette célébration, la voix de Mémounatou Ibrahima, présidente du Parlement s’est élevée. Dans une déclaration, elle évoque une institution née dans l’espoir, forgée dans les défis, et devenue la voix tenace des millions de citoyens ouest-africains.
Au fil des ans, le Parlement s’est imposé comme un « pilier essentiel de l’intégration régionale », portant haut la vision « d’une Cédéao des peuples ». Dans un contexte international mouvant, cette mission prend une importance renouvelée. L’institution revendique sa place : celle de la voix unifiée des peuples ouest-africains.
Parmi les jalons décisifs, l’adoption de « l’Acte Additionnel de 2016 » reste le marqueur le plus fort. Il a permis de renforcer les prérogatives parlementaires, ouvrant « une étape historique pour notre démocratie régionale ». Depuis, le Parlement s’engage sur plusieurs fronts : la protection de l’ordre constitutionnel, la participation active aux actes communautaires et la promotion de la bonne gouvernance… Autant d’avancées qui témoignent d’une institution en mouvement.
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Mais les défis demeurent. Le plus crucial est de réussir la transition vers l’élection au suffrage universel direct, essentielle pour renforcer la légitimité démocratique. Cette évolution, pourtant « primordiale », s’accompagne de préoccupations concrètes : éducation civique, accès équitable à l’information, participation citoyenne. Le Parlement en est conscient et appelle à une coopération institutionnelle renforcée pour surmonter ces obstacles.
L’avenir, lui, s’annonce ambitieux. Le Parlement dit rêver d’un rôle moteur dans « l’harmonisation des législations nationales », dans le respect des souverainetés, tout en poursuivant la construction d’un espace économique unifié. En matière de paix et de sécurité, il se veut proactif, déterminé à s’attaquer aux causes profondes des conflits.
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À l’heure de « l’Intelligence artificielle », l’engagement des jeunes apparaît comme une nécessité vitale. Le numérique sera un levier, l’intégration une promesse, et l’unité un choix.
En célébrant ses 25 ans, le Parlement de la Cédéao ne se contente pas de regarder le passé : il affirme sa volonté de bâtir un avenir plus fort, plus uni et résolument tourné vers les peuples.
