Récépissé N° 0010 / HAAC / 12-2020 / pl / P

Budget 2026 : 3 innovations sociales pour améliorer le quotidien des Togolais

Le Togo a choisi son cap : celui d’un développement qui commence par l’humain. Dès l’adoption du Budget 2026, une évidence s’est imposée dans la salle du Conseil des ministres : les priorités sociales ne sont plus un chapitre, mais le cœur du projet national. Près de la moitié des ressources y seront consacrées, et 3 innovations majeures surgissent comme des leviers décisifs pour changer la vie, soutenir les plus vulnérables et accélérer les chantiers de développement du pays.

Le gouvernement projette un budget de 2 740,5 milliards FCFA, soit une hausse de 14,4 % par rapport à 2025. Le texte adopté lors du premier Conseil des ministres de la Vᵉ République insiste sur un objectif précis : un budget « orienté vers le social ». Et la précision frappe les esprits : « près de 48 % des ressources budgétaires seront consacrés aux secteurs sociaux ». Un signal fort dans un contexte où la demande sociale grandit.

Mais au-delà des courbes et colonnes, 3 innovations sociales retiennent l’attention. Trois décisions pensées pour rapprocher la politique publique du quotidien.

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La première mesure ouvre des portes longtemps restées closes. Pour la première fois, un « crédit d’impôts en faveur du recrutement de nos compatriotes à mobilité réduite » est instauré. Une avancée qui entend briser les barrières persistantes et favoriser l’accès à l’emploi.

La deuxième innovation s’adresse aux jeunes et aux femmes qui veulent entreprendre malgré les obstacles administratifs. Le texte annonce « des mesures de facilitation pour le paiement des droits d’enregistrement des marchés ». Une respiration pour ceux qui veulent se lancer, prouver, créer.

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La troisième mesure vise la souveraineté alimentaire. Dès 2026, « la provenderie bénéficiera d’une exonération de taxes à l’importation ». Un geste qui pourrait redonner de l’élan à la filière locale, améliorer la compétitivité et réduire la dépendance extérieure.

Ces innovations complètent les 11 dispositifs existants, dont « l’exonération de la taxe sur les nouveaux véhicules », liée aux engagements environnementaux du pays.

Le cadre économique reste prudent mais volontariste, avec une croissance annoncée à 6,5 %, portée par l’agriculture, le numérique, l’industrie et l’investissement privé. Le gouvernement affirme également renforcer les moyens de sécurité afin « de garantir la stabilité ».

Sous l’autorité du président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, une exigence demeure : que chaque décision produise un impact réel.

La balle est désormais dans le camp des deux chambres du Parlement, chargées de transformer cette promesse budgétaire en réalité tangible pour les citoyens.

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