Au milieu des négociations aériennes, la parole togolaise a résonné : l’Afrique ne se développera pleinement que si elle se relie mieux à elle-même. À Punta Cana, ce 13 novembre, le ministre Edem Tengué, Représentant le président du Conseil, Faure Gnassingbé, a porté la voix du Togo à la célébration du 26ᵉ anniversaire de la décision de Yamoussoukro relative à la libéralisation du transport aérien en Afrique.
Cette rencontre en République dominicaine est organisée en marge des négociations des services aériens de l’OACI, autour d’un thème fédérateur : « Développer des liaisons aériennes intra-africaines : concrétiser les avantages du MUTAA ».
Avec des phrases mesurées, le ministre a rappelé le rôle central que joue le chef de l’Exécutif, désigné en 2018 champion du Marché unique du transport aérien en Afrique. Une responsabilité que Faure Gnassingbé assume avec constance, convaincu que « le transport aérien n’est plus un luxe mais une nécessité économique et sociale ».
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Pour Lomé, l’enjeu dépasse la seule mobilité. Le transport aérien est perçu comme un accélérateur d’intégration. Il ouvre des routes, crée des ponts, soutient les échanges et déploie les opportunités. Edem Tengué l’a rappelé : le Togo défend « un espace aérien africain unifié » et mise sur une connectivité renforcée, y compris numérique, pour stimuler la croissance.
Au cœur de cette vision, l’aéroport international de Lomé occupe une place stratégique. Modernisé et ambitieux, il incarne la volonté nationale de devenir un carrefour régional, un point d’ancrage d’un continent en quête de fluidité et de compétitivité.
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Lors du panel organisé en marge de l’événement, le ministre a réaffirmé l’engagement togolais : contribuer, par des infrastructures solides et des choix politiques clairs, à faire du ciel africain un espace ouvert, structuré et porteur de développement.
Dans un monde où les distances se réduisent, le Togo veut s’assurer qu’aucune opportunité ne reste hors de portée.
