Au-delà des souvenirs d’un passé colonial, le Togo et l’Allemagne tissent depuis plusieurs décennies une histoire nouvelle, celle d’un partenariat fondé sur la confiance et le développement partagé. C’est dans ce sens que les négociations intergouvernementales germano-togolaises ont abouti à de nouveaux engagements, ces 11 et 12 novembre à Berlin.
Conduite par Bèguèdouwè Paneto pour la partie togolaise et Dr. Bärbel Kofler pour la partie allemande, la rencontre a permis d’« établir l’état des lieux de la coopération et d’engager un dialogue sur les nouveaux engagements bilatéraux ». 5 domaines prioritaires ont rythmé les discussions : l’agriculture, le développement économique, la santé, la bonne gouvernance et les énergies renouvelables.

Bèguèdouwè Paneto (à gauche) et Dr. Bärbel Kofler (à gauche)
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Mais le cœur de l’événement réside dans les chiffres. À l’issue des deux jours de travail, l’Allemagne a consenti de nouveaux engagements financiers de 50,3 millions d’euros, dont 17,5 millions pour la coopération technique et 32,8 millions pour la coopération financière. Ces montants s’ajoutent à une enveloppe déjà existante de 517,16 millions d’euros, portant le portefeuille global de la coopération allemande au Togo à 567,46 millions d’euros, soit plus de 372 milliards de francs CFA.

Ce soutien massif confirme une réalité : l’Allemagne demeure le premier partenaire financier bilatéral du Togo. Le communiqué conjoint précise d’ailleurs que le pays ouest-africain « fait partie des États partenaires de l’Allemagne bénéficiant de l’appui le plus élevé par habitant ». Une marque de confiance fondée sur « la transparence, la confiance et l’alignement sur les priorités nationales ».
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Dans une atmosphère qualifiée d’« amicale », les deux délégations ont convenu de poursuivre la coopération dans le cadre de la Feuille de route gouvernementale post-2025. Le rendez-vous est d’ores et déjà pris pour 2028 à Lomé, preuve que cette alliance n’est pas un simple échange diplomatique, mais un partenariat de long terme.

Depuis la signature, en 2021, du Partenariat pour les réformes, les relations entre Berlin et Lomé s’inscrivent dans une dynamique de transformation structurelle et d’innovation économique. Ces négociations de 2025 en sont la continuité : elles ancrent le Togo dans une trajectoire de développement durable, avec l’Allemagne comme allié fidèle et visionnaire.
