Dans une ambiance empreinte d’échanges constructifs et de perspectives d’avenir, la 18ème réunion de la 3ème session du Cadre permanent de concertation (CPC) s’est tenue, ce 24 décembre à Lomé. Au cœur des discussions : les élections sénatoriales prévues le 2 février 2025. Les acteurs ont émis le souhait d’un report de la date de clôture du dépôt des candidatures à ce scrutin en vue d’une plus forte participation de la classe politique.
Présidé par Me Tchassona Traoré Mouhamed, leader du MCD, le CPC a réuni des acteurs politiques de tous bords, témoignant d’une volonté commune de promouvoir le dialogue inclusif. Étaient présents le vice-président du CPC, Adoko Komlan, premier secrétaire général adjoint de la CDPA, et le ministre de l’Administration territoriale, Awaté Hodabalo, rapporteur général. Tous ont mis en avant l’importance cruciale d’un cadre participatif pour assurer la légitimité du processus électoral.
Une des recommandations phares de cette rencontre fut le report de la date de clôture des candidatures, initialement fixée au 23 décembre 2024 à minuit. « Je souhaite le report de la date de clôture du dépôt des candidatures aux élections sénatoriales du 02 février 2025, afin que des partis politiques qui le veulent bien puissent faire acte de leurs candidatures », a plaidé Adrien Béléki Akouété, président national du CPP. Cette demande, soutenue par de nombreux intervenants, traduit une volonté commune d’élargir la participation politique et de renforcer l’équité dans la course électorale.
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Au-delà des élections, d’autres sujets cruciaux ont été abordés, notamment les conditions de vie carcérales et la protection des acteurs politiques. Adoko Komlan, de la CDPA, a insisté sur la nécessité de libérer les militants politiques détenus. Une demande à laquelle le ministre Awaté Hodabalo a répondu en demandant une liste précise des personnes concernées pour en informer les autorités.
Des avancées concrètes ont toutefois été saluées, notamment par Koupokpa Issolémo de l’ADDI. « Je voudrais ici dire un sincère merci aux membres du CPC, au ministre de l’Administration territoriale et au président de la République pour avoir favorablement répondu à notre cri de cœur », a-t-elle déclaré, référence faite à la libération de certains militants.
Instrument de dialogue initié par le président Faure Essozimna Gnassingbé, le CPC s’impose aujourd’hui comme un outil essentiel pour la paix sociale et la concertation politique. Cette institution prouve qu’un dialogue ouvert peut mener à des solutions concrètes et durables.
Avec les fêtes de fin d’année en toile de fond, les acteurs politiques se sont quittés sur une note d’espoir, prêts à poursuivre leurs discussions lors des prochaines sessions. L’enjeu reste le même : construire ensemble un avenir meilleur pour le Togo.