Le Togo innove dans la résolution des litiges commerciaux en lançant une plateforme numérique. Grâce à cette solution inédite permettant de régler les litiges commerciaux sans se présenter physiquement à la Cour d’arbitrage du Togo (CATO), le pays montre son engagement à continuer d’améliorer le climat des affaires et à moderniser la justice.
« Avec le lancement de cette plateforme, la CATO se modernise pleinement. Toutes les étapes, du dépôt des requêtes à la reddition des sentences, peuvent désormais se faire en ligne, y compris la conduite d’arbitrages entièrement numériques », a déclaré la ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale, Kayi Mivedor-Sambiani. Grâce à cette innovation, les sociétés et les individus peuvent désormais régler leurs conflits commerciaux sans avoir à se rendre en personne à la Cour d’arbitrage du Togo (CATO).
Ce concept novateur repose sur une plateforme en ligne intuitive permettant aux opérateurs économiques de soumettre directement leurs demandes via une interface facile d’usage. Cette initiative rend l’accès à l’arbitrage plus simple et direct. Le nouvel dispositif digital permettra de réduire les délais de traitement des litiges tout en garantissant une transparence totale. Grâce à ce système, les litiges pourront être résolus rapidement et efficacement, offrant ainsi une solution prompte aux conflits commerciaux.
Le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo), José Kwassi Symenouh, a souligné que cette initiative allait considérablement renforcer le climat des affaires au Togo. Ayant pour objectif principal de garantir un environnement juridique et judiciaire sécurisé, la CATO offre aux opérateurs économiques et investisseurs un cadre fiable et efficace pour résoudre tout type de litige.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du vaste programme de modernisation des services publics entrepris par le gouvernement togolais. L’objectif d’ici 2025 est de digitaliser au moins 75 % des services administratifs afin de faciliter l’accès des citoyens et des opérateurs économiques aux services de l’État.
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