Dans plusieurs pays africains, des barrières linguistiques entravent l’apprentissage et l’accès à une éducation de qualité.
Le Togo dont la langue officielle est le français, a lancé avec l’appui de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) un projet pilote visant à intégrer des langues nationales dans la formation professionnelle afin de donner une chance d’apprentissage à des jeunes marginalisés à cause des barrières linguistiques.
Porté par le ministère en charge de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage, ce projet sera mis en œuvre en recourant aux Technologies de l’information et de la communication éducative (TICE). Cette approche pédagogique novatrice est l’une des réponses préconisées par la Stratégie nationale de l’enseignement technique et de la formation professionnelle (SNETFP) couvrant la période entre 2022 et 2026, a rapporté l’Agence Togolaise de Presse (ATOP). Ce modèle pédagogique vient donner une réponse adéquate à la problématique de l’inclusion, de la qualité de la formation et de l’insertion professionnelle des jeunes, a déclaré un responsable gouvernemental.
Selon l’UNESCO, quatre enfants sur dix dans le monde reçoivent un enseignement dans une langue qu’ils ne comprennent pas. En Afrique, ces données grimpent jusqu’à huit enfants sur dix. Dans plusieurs pays africains, des barrières linguistiques entravent l’apprentissage et l’accès à une éducation de qualité. Dans ce contexte, le recours aux langues nationales permet un accès plus inclusif à l’éducation, tout en favorisant une compréhension plus approfondie des concepts et une pertinence culturelle accrue, affirment des experts.
dpa
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