Au Togo, le monde éducatif s’active pour une rentrée des classes prévue pour le 16 septembre prochain. Et les élèves togolais devront s’accommoder à une nouvelle mesure : l’interdiction de l’utilisation du téléphone portable dans l’enceinte des établissements publics et privés de l’enseignement général et technique du pays.
C’est du mois, la substance d’un communiqué conjoint des ministres des Enseignements primaire et secondaire, Dodji Kokoroko et son collègue, de l’Enseignement technique, Isaac Tchiakpé, fraichement rentré au gouvernement.
Les deux universitaires partent du postulat que : « L’utilisation se définit comme une manipulation volontaire, individuelle ou collective, bruyante ou silencieuse, un fonctionnement ou un allumage involontaire du téléphone dans l’enceinte de l’établissement sans considération du temps scolaire, y compris les temps consacrés aux activités extrascolaires », avant de justifier que la mesure poursuit le but de « préserver un environnement scolaire propice à l’apprentissage et au respect des normes morales et sociales ».
les « risques liés à l’usage inapproprié des téléphones portables par les élèves en milieu scolaire » et la « prolifération des contenus indécents et attentatoires publiés par des élèves sur les réseaux sociaux », sont également pointés du doigt.
Cas de force majeure
Toutefois, les ministres bémolisent en évoquant quelques exceptions : – une circonstance d’urgence nécessitant l’alerte des secours ou des personnes susceptibles de fournir une quelconque assistance ; – une activité pédagogique ou éducative impliquant le recours aux outils numériques sous réserve que cette activité se déroule sous la supervision directe d’un personnel scolaire autorisé.
« L’utilisation du téléphone en dehors des cas d’exception entraîne le retrait du téléphone sans possibilité de restitution. Cette sanction s’applique sans préjudice des autres dispositions réglementaires applicables », indique-t-on.
Il y a quelques jours, le ministre Kokoroko des Enseignements haussaient déjà le ton contre l’utilisation du réseau social tik-tok par les élèves, annonçant déjà son interdiction chez les apprenants.
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