Le Togo s’active pour accueillir du 29 octobre au 2 novembre 2024 à Lomé, le 9e Congrès panafricain. En amont de cette manifestation, le chef de la diplomatie togolaise, Prof Robert Dussey a pris part au 6e et dernier pré-congrès préparatoire en fin août dernier à Salvador de Bahia au Brésil.
Ce pré-congrès avait pour thème: « Mémoires, restitutions, réparations et reconstitution ». Il a réuni des ministres des Affaires étrangères, des représentants des pays des Caraïbes, des Amériques et du Pacifique, ainsi que des acteurs de la société civile autour d’un objectif commun, bâtir un avenir meilleur pour les Africains et leurs descendants.
Intervenant à l’ouverture de la rencontre, le ministre togolais a indiqué que cette conférence symbolise les liens indéfectibles entre l’Afrique et ses diasporas. Il a assuré que le rendez-vous de Lomé, sera l’occasion de « poser des actes concrets » afin de donner un sens à la lutte panafricaniste.
Pour Dussey, il est impossible que les africains et afrodescendants se retrouvent dans la diaspora « sans faire référence à la mémoire, à la restitution, à la réparation et à la reconstitution ».
Également, il soutient que les africains et les afrodescendants ont « souffert de l’esclavagisme, de la déportation, du colonialisme et qui continuent d’ailleurs d’en souffrir ».
Ce faisant, il a invité les participants à mettre tout en œuvre pour la rencontre de Lomé, qui selon lui, marque une étape décisive de la marche vers l’émancipation et le renouveau des peuples africains, des diasporas africaines et des Afrodescendants.
Le chef de la diplomatie togolaise a invité en conséquence les participants à ce rendez-vous, à réfléchir profondément à ces questions en plénières et en commissions, et à soumettre leurs recommandations pour le grand congrès de Lomé.
« A Lomé, il ne s’agira plus que de discours. Ce sera le point de départ pour des actions concrètes en faveur de la renaissance du panafricanisme. » a affirmé Dussey.
Par ailleurs, il faut souligner que le Brésil compte la plus grande population d’afrodescendants en dehors du continent africain, et l’état de Bahia, le plus grand nombre d’afrodescendants.
Lire aussi : Le 9è Congrès Panafricain officiellement lancé à Lomé