Ce document a été approuvé à l’unanimité par les ministres africains des Technologies de l’information et de la communication (TIC).
L’Union africaine (UA) s’est dotée d’une Stratégie continentale en matière d’Intelligence artificielle (IA) conçue pour permettre à l’Afrique de bénéficier pleinement des énormes opportunités qu’offre cette technologie révolutionnaire. Ce document a été approuvé à l’unanimité par les ministres africains des Technologies de l’information et de la communication (TIC), réunis virtuellement du 11 au 13 juin 2024. À la clôture de la réunion, les ministres ont chargé l’UA d’organiser un sommet continental africain sur l’IA afin de favoriser la collaboration, l’échange de connaissances et la planification stratégique entre les parties prenantes à travers le continent.
La Stratégie continentale fournit des orientations sur l’utilisation de l’IA et identifie les priorités et les actions clés dans ce domaine, a indiqué l’UA. Il s’agit de permettre aux pays africains d’exploiter le potentiel de l’IA afin de réaliser leurs aspirations en matière de développement notamment dans les secteurs de l’éducation et des compétences, de la santé, de l’agriculture, des infrastructures, de la paix et de la sécurité et de la bonne gouvernance, a-t-on précisé.
Pour atteindre ces objectifs et garantir que l’IA soit au service des Africains, le continent doit développer son capital humain, renforcer les écosystèmes de recherche et d’innovation, créer un environnement institutionnel et réglementaire propice, et minimiser les risques liés à l’utilisation de l’IA. « Pour nous, Africains, l’intelligence artificielle offre d’énormes opportunités. Elle est une force motrice pour un changement transformationnel positif ainsi que pour la croissance économique et le progrès social », a déclaré Mme Amani Abou-Zeid, la commissaire de l’UA, chargée des infrastructures et de l’énergie. « L’adaptation de l’IA aux réalités africaines est essentielle ». « Les systèmes d’IA devraient être capables de refléter notre diversité, nos langues, notre culture, notre histoire et nos contextes géographiques », a-t-elle ajouté.
dpa
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