Le commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de l’Union africaine (UA), Bankole Adeoye, a insisté lundi à Alger sur les exigences de la réforme du Conseil de sécurité des Nations Unies et sur les moyens de parvenir à une Afrique forte et unifiée tout en appelant à accélérer les négociations entre les pays africains concernant cette réforme.
Cette déclaration a été faite lors de la 11e réunion ministérielle du Comité des dix chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA sur la réforme du Conseil de sécurité de l’ONU. Evoquant d’autres domaines prioritaires en Afrique, le commissaire a cité l’impératif de faire taire les armes, de lutter contre le terrorisme et de parvenir à une intégration continentale et à une meilleure représentation à l’échelle internationale.
De son côté, le ministre algérien des Affaires étrangères Ahmed Attaf a indiqué que l’Afrique souhaitait une réforme permettant de redonner au Conseil son rôle et son efficacité dans les crises et les conflits successifs qui s’accumulaient, aux niveaux régional et international et face à la stérilité des initiatives diplomatiques dans l’élaboration des solutions et règlements escomptés.
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a reçu les chefs de délégation participant à la réunion, selon des sources locales.
A l’issue de l’audience, le ministre des Affaires étrangères de la Sierra Leone, Musa Timothy Kabba, dont le pays préside le Comité, a mis l’accent sur l’impératif de parvenir à un consensus africain pour une réforme du Conseil, appelant les chefs d’Etat et de gouvernement en Afrique à accélérer les négociations visant à réaliser cet objectif, ajoutant que l’Afrique est le seul continent qui n’a pas de représentation permanente au Conseil de sécurité.
Le Comité est composé de l’Algérie, la République du Congo, la Guinée équatoriale, le Kenya, la Libye, la Namibie, l’Ouganda, la Sierra Leone, le Sénégal et la Zambie. Fin
Xinhua
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