Le ministère de l’Eau et de l’Hydraulique villageoise a organisé du 8 au 10 mai à Lomé, un atelier national sur les bonnes pratiques et les opportunités pour l’amélioration des mesures de Gestion intégrée des risques des inondations et de la sécheresse (GIRIS) et d’Adaptation au changement climatique (ACC) dans le Bassin de la Volta (BV) au Togo.
La rencontre organisée à l’endroit d’une trentaine d’acteurs impliqués s’inscrit dans le cadre du projet « Volta Flood and Drought Management » (VFDM), en français « Intégrer la gestion des inondations, de la sécheresse et de l’alerte précoce pour l’adaptation au changement climatique dans le bassin de la Volta ».
L’objectif est de renforcer la résilience au changement climatique à travers la valorisation des bonnes pratiques et des opportunités de GIRIS ainsi que d’ACC dans le Bassin de la Volta. La rencontre a également permis de discuter et affiner les pistes de dissémination, d’approfondir et compléter les bonnes pratiques et les opportunités de GIRIS et l’ACC dans la portion nationale du BV au Togo. Cette démarche sera associée avec les rôles et responsabilités des parties prenantes et l’identification des actions pour une implication effective des communautés locales dans la mise en œuvre des mesures à long terme de GIRIS et d’ACC aux niveaux local, national et à l’échelle transfrontière.
Trois thèmes ont été développés au cours des travaux à savoir, « Les bonnes pratiques de GIRIS dans la portion nationale du bassin de la Volta au Togo et pistes de dissémination »; « Les opportunités pour l’amélioration des mesures de GIRIS et d’ACC dans la portion nationale du bassin de la Volta au Togo et les pistes de dissémination » et « Le cadre d’actions pour l’implication des communautés locales dans la mise en œuvre des mesures à long terme de GIRIS et d’ACC au Togo ».
Le directeur de cabinet du ministre en charge de l’Eau, Affo Boni Adjama a indiqué que le Togo comme la plupart des pays du monde, subit les effets néfastes des changements climatiques qui s’extériorisent par la désertification qui s’étend au détriment de la verdure des forêts, l’instabilité des saisons et l’irrégularité des pluies et la perturbation des activités agricoles réduisant souvent leur rendement, occasionnant l’érosion côtière, les inondations et toutes sortes de risques de catastrophes difficiles à prévoir.
Le projet VFDM financé par le Fonds d’adaptation (FA) a débuté en juin 2019 et prendra fin en juin 2024. Il a pour objectif d’aider les six pays du bassin de la Volta, notamment le Mali, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Ghana et le Togo, à mettre en œuvre des actions coordonnées et conjointes pour améliorer leur Système d’alerte précoce (SAP) et leurs plans de gestion au niveau régional, national et local.