Pour marquer la célébration des 75 ans de la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH), le Centre pour les droits civils et politiques, bureau Afrique accompagné par le Haut-commissariat des nations unies aux droits de l’homme et ses partenaires, dressent le bilan et évaluent les défis à relever pour l’avenir. Cette célébration a eu lieu, ce mardi 05 décembre à l’Université de Lomé.
« Honorons la promesse de liberté, d’égalité et de justice pour tous », c’est le thème retenu pour les 75 ans de la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH). Pour cette célébration, le Coordonnateur Afrique, du Centre pour les droits civils et politiques, André Afanou, a appelé à un engagement plus accru des différents acteurs. Pour le bureau Afrique, du Centre pour les droits civils et politiques, l’engagement, surtout des jeunes contribue a pérenniser les acquis et à assurer un meilleur respect des droits de l’homme.
« Pendant que nous célébrons les 75 ans de la Déclaration universelle des droits de l’homme, ma génération a le devoir de tenir la main, d’aider et d’outiller 75 jeunes leaders dont nous voulons qu’ils deviennent dans les années à venir les défenseurs des droits de l’homme qui travaillent de façon professionnelle et efficace », a déclaré André Afanou.
A travers le concept dénommé l’Académie de l’influence, ledit Centre accompagne ainsi 75 étudiants de l’Institut des sciences de l’information, de la communication et des arts (ISICA). « Ce processus permet à chaque étudiant d’identifier dans sa communauté un défi lié aux droits de l’homme, d’arriver à aiguiser leur potentiel, de disposer de personnes ressources à même de les accompagner et d’avoir un fort impact sur le terrain », a-t-il indiqué.
La représentante résidente du système des nations unies au Togo, Fatoumata Binta Diallo, est revenu sur les propos du Secrétaire général des nations unies à l’occasion de cette journée. « La déclaration Universelle des droits de l’homme est une feuille de route qui doit nous permettre de mettre fin aux guerres, de surmonter les divisions et de promouvoir une vie de paix et de dignité pour toutes et tous. Mais le monde s’égare. La déclaration universelle montre la voie à suivre vers une communauté de valeurs et d’approches qui peuvent permettre de résoudre les tensions et de créer la sécurité et la stabilité dont notre monde a tant besoin ».
A l’occasion de l’ouverture des travaux, le Professeur Joseph Tsigbé, représentant, le président de l’Université de Lomé donne cette précision. « Il y A 75 ans, l’organisation des nations unies proclamait la déclaration universelle des droits de l’homme. L’espoir suscité par cette proclamation faisait rêver à l’émergence à brève échéance d’un monde ou règnerait les droits de l’homme. Mais 75 ans après cette déclaration universelle nous nous rendons compte de l’ampleur des défis à relever ce qui nécessite une approche transversale et multi acteur. Voilà pourquoi l’Université de Lomé dont la devise est la foi en l’avenir du genre humain a choisi d’apporter sa pierre à l’édification d’une société bâtie sur un système digne libre et juste pour tous et pour toutes ».
Cette commémoration, en prélude à la journée du 10 décembre, marque la célébration officielle de la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH), adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies en1948.