Près de sept millions de personnes sont déplacées de force par les conflits et la violence en Afrique de l’Ouest. Elles sont confrontées à une situation humanitaire désastreuse.
Le renforcement de la protection des réfugiés, des apatrides et des personnes déplacées internes (PDI) en Afrique de l’Ouest a fait l’objet d’un protocole d’accord révisé, signé récemment entre la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
Ce document inclut de nouveaux domaines de collaboration qui sont apparus depuis la signature du protocole d’accord initial entre les deux institutions en 2001, à savoir : l’identification et la protection des réfugiés dans des mouvements migratoires dangereux, l’apatridie, la gestion des urgences, ainsi que des solutions durables aux déplacements forcés, a indiqué la CEDEAO.
Les conflits violents, les catastrophes et l’insécurité dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest continuent de forcer les gens à fuir leurs maisons dans la sous-région et au-delà. Il y a actuellement près de sept millions de personnes déplacées de force par les conflits et la violence, et des apatrides dans l’espace CEDEAO, dont plus de 6,3 millions déplacés internes et plus de 624 000 réfugiés et demandeurs d’asile, a-t-on ajouté.
Le Nigeria et le Burkina Faso accueillent les populations déplacées les plus nombreuses, avec respectivement plus de 3,5 millions et plus de deux millions de personnes. Le Niger est de loin le pays qui accueille le plus grand nombre de réfugiés, avec plus de 325 000 personnes.
dpa