C’est un pas de plus vers la concrétisation de la feuille de route gouvernementale. L’annonce de l’adoption du décret portant création du Fonds d’appui au secteur social (Fass) a été faite en octobre 2023. L’initiative épouse l’ambition nationale de renforcer l’inclusion et l’harmonie sociales et de consolider la paix.
Les efforts du gouvernement en faveur de la réduction de la pauvreté se traduisent souvent par des appuis à l’entrepreneuriat ou au développement communautaire, la construction des infrastructures socio-collectives, les transferts monétaires, etc.
Le Fass intervient donc comme un mécanisme devant permettre de centraliser toutes les ressources destinées au financement des besoins du secteur social et la transparence dans leur utilisation, pour un meilleur suivi.
L’action sociale, un levier toujours actionné au Togo
La part des dépenses sociales de l’État s’est élevée à environ 50 % du budget exercice 2023 et concerne des secteurs variés. Comme par exemple la santé, l’éducation, l’eau, l’économie numérique, l’électrification rurale, l’environnement et l’inclusion sociale…
Des dépenses qui alimentent les besoins sur le terrain par le biais de plusieurs dispositifs comme le Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes (Faiej), le Fonds d’aide à la culture (Fac) récemment revisité, ou le Fonds d’appui aux collectivités territoriales (Fact).
D’autres exemples existent tels que le projet des Filets sociaux et services de base (FSB) dont la phase 2022-2023 mobilisera jusqu’à 19 milliards de francs en vue de soutenir 125 000 ménages de 1 090 villages en milieu rural et près de 45 quartiers dans le Grand-Lomé.
Le programme Astre par exemple, ambitionne de faire sortir 1,24 million de personnes de la pauvreté réparties sur l’étendue du territoire, par l’extension des transferts monétaires aux populations extrêmement pauvres.
La feuille de route tient ses promesses
Les trois axes qui maintiennent très ardent le vœu d’un Togo en paix, une nation moderne avec une croissance économique inclusive et durable, voient leurs projets et réformes mis en œuvre progressivement, à un peu plus de deux ans du terme de la feuille de route Togo 2025.
Les récentes actions de l’exécutif, à l’image de la mise en place du Fonds d’appui au secteur social (Fass) et de l’effectivité des prestations de l’assurance maladie universelle (Amu) à partir de janvier 2024, sont des manifestations de la ferme volonté de l’État à concrétiser son rêve.