Selon le vice-président principal de Google, James Manyika, la transformation la plus profonde est encore à venir avec des technologies avancées comme l’intelligence artificielle.
La Banque africaine de développement (BAD) et Google ont signé un accord de coopération visant à faire progresser la transformation numérique en Afrique, lors de la Global Africa Business Initiative à l’Assemblée générale de l’ONU à New York.
L’accord, sous forme d’une lettre d’intention, souligne un engagement commun à exploiter les technologies émergentes, à étendre et à améliorer les infrastructures, et à perfectionner les talents et les compétences sur le continent, a indiqué la BAD.
Google offrira une assistance technique pour aider les entrepreneurs et les petites et moyennes entreprises à numériser leurs activités, à obtenir des financements, à maîtriser le marketing numérique et à faire progresser le développement du secteur privé.
« Avec des technologies avancées comme l’intelligence artificielle, la transformation la plus profonde est encore à venir », a déclaré le vice-président principal de Google pour la recherche, la technologie et la société, James Manyika, à la cérémonie de signature.
De son côté, le président de la BAD, Akinwumi Adesina, a mis l’accent sur l’emploi des jeunes en Afrique subsaharienne dont la population compte 70 pour cent de personnes de moins de 30 ans. « Nous nous attachons à catalyser les entreprises pour qu’elles (…) proposent des solutions innovantes », a-t-il expliqué.
La BAD a rappelé qu’elle avait investi 1,9 milliard de dollars en Afrique dans des projets axés sur le développement d’infrastructures à large bande, d’environnements politiques et réglementaires favorables, de compétences numériques et de jeunes entreprises technologiques innovantes.
Quant à Google, il a investi dans un important câble sous-marin de télécommunications, le câble Seacom, en 2005. Depuis lors, il s’est engagé dans la transformation numérique en soutenant le développement des talents, l’innovation, les infrastructures et les avancées réglementaires à travers le continent.
dpa