Le départ des troupes françaises déployées au Niger, annoncé dimanche par le président français Emmanuel Macron, a été décidé après son appel au président nigérien Mohamed Bazoum, a indiqué mardi la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Anne-Claire Legendre.
“Cette décision de la présidence de la République, comme l’a indiqué le président Macron, est effectivement intervenue après un appel entre les deux présidents”, a-t-elle déclaré, sans préciser si c’était le président Bazoum, le seul dirigeant légitime nigérien que reconnaît Paris, qui avait formulé la demande. Dimanche soir sur les chaînes TF1 et France 2, M. Macron a annoncé “la fin de notre coopération militaire avec les autorités de fait du Niger” et le départ de quelque 1.500 militaires français déployés dans le pays du Sahel “d’ici la fin de l’année”. “Et là nous nous concerterons avec les putschistes, car nous voulons que ça se fasse dans le calme”, a-t-il ajouté.
Le président français avait affirmé il y a deux semaines qu’un redéploiement des forces françaises ne se ferait qu’à la demande du président nigérien pris en otage par les putschistes. “Si nous redéployons quoi que ce soit, je ne le ferai qu’à la demande du président Bazoum et en coordination avec lui”, avait-il fait savoir lors d’une conférence de presse tenue le 10 septembre à l’issue du sommet du G20 à New Delhi. Fin
Xinhua