La transformation des économies africaines par le biais du commerce sans frontières, de l’augmentation de la valeur ajoutée et de la diversification est en bonne voie pour aider à lutter contre la pauvreté, le chômage des jeunes et les tensions sociales, ont déclaré jeudi les ministres des Affaires étrangères.
S’exprimant à Nairobi, la capitale kényane, lors d’un forum organisé par l’Union africaine (UA), les ministres des Affaires étrangères ont souligné que si le continent voulaient mener à bien la transformation socio-économique, il devrait accorder la priorité à la circulation fluide des marchandises et de la main-d’œuvre qualifiée.
Le Kenya accueille la cinquième réunion de coordination semestrielle convoquée par l’UA et les organisations régionales de jeudi à dimanche sous le thème “Accélération de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA)”.
Quatorze chefs d’Etat et de gouvernement, 51 ministres des Affaires étrangères des Etats membres de l’UA et 1.500 délégués sont attendus au forum, a annoncé le ministère kényan des Affaires étrangères et de la Diaspora.
Au cours d’une session de deux jours qui précédera la réunion des chefs d’Etat et de gouvernement du week-end, les ministres des Affaires étrangères doivent établir l’ordre du jour du sommet qui établira une nouvelle feuille de route pour la quête d’intégration de l’Afrique.
Alfred Mutua, secrétaire d’Etat kényan aux Affaires étrangères et à la Diaspora, a estimé que la réunion de Nairobi constituait une plate-forme qui donnerait de la vitalité au projet à long terme du continent pour la croissance, la transformation et une paix durable.
“Nous devons libérer le potentiel socio-économique de ce continent en commerçant les uns avec les autres et en abolissant les barrières à la libre circulation des personnes”, a fait remarquer M. Mutua.
L’année 2023, qui est consacrée au programme d’intégration de l’Afrique, devrait également servir de signal d’alarme pour le continent afin qu’il s’attaque à ses problèmes endémiques, notamment les conflits, la pauvreté, les maladies et le chômage, a-t-il fait remarquer.
Une mise en œuvre rapide de la ZLECA est impérative pour garantir un avenir vert, prospère, résilient et pacifique aux citoyens du continent, a indiqué Monique Nsanzabaganwa, vice-présidente de la Commission de l’Union africaine.
Le continent a donné la priorité aux réformes, au financement durable, au commerce numérique et à l’implication des femmes et des jeunes dans le commerce, dans le but de réaliser le programme d’intégration, a-t-elle rappelé. Fin
Xinhua