Les régulateurs africains de la santé ont entamé jeudi une réunion de trois jours dans la capitale kényane Nairobi pour examiner les moyens de renforcer leur capacité à lutter contre les pandémies.
La conférence a réuni des régulateurs de la profession médicale et des associations de plus de 30 pays d’Afrique qui vont se pencher sur la façon de renforcer les systèmes de santé du continent.
Simon Nemutandani, président de l’Association des conseils médicaux d’Afrique, a déclaré dans son discours d’ouverture que la sécurité des patients nécessitait une réglementation solide et efficace qui élargit l’accès à des soins de santé de qualité.
Notant que “les régulateurs médicaux africains doivent créer des systèmes de santé efficaces, pertinents et adaptés à l’usage, qui peuvent répondre à l’évolution des systèmes de prestation de soins de santé ainsi qu’à l’émergence de pandémies et d’événements climatiques ou météorologiques catastrophiques”, il a ajouté qu’à un moment où le monde a récemment été touché par la COVID-19, l’une des pandémies les plus importantes de l’histoire, les gouvernements devraient augmenter les investissements dans le personnel de santé et les infrastructures médicales.
De son côté, David Kariuki, directeur général et registraire du Conseil des médecins et dentistes du Kenya, a indiqué que le Kenya a déjà élaboré des procédures d’évaluation et d’autorisation rapides pour que les établissements de santé fonctionnent comme des centres de quarantaine ou de traitement en cas d’émergence de pandémies.
Il a enfin déclaré que les régulateurs médicaux devraient apprendre de leur expérience collective et rechercher de nouvelles stratégies pour se préparer à un monde en constante évolution où davantage de pandémies et d’autres menaces sont susceptibles de se produire. Fin
Xinhua