Les 18è assises de l’association des hautes juridictions francophones se tiennent à Lomé. Les travaux ouverts lundi 12 décembre sont présidés par le Premier ministre Victoire Tomégah-Dogbé.
Pendant trois jours, les magistrats de ces hautes juridictions vont débattre et échanger les expériences. La problématique des révisions constitutionnelles sont également au cœur des débats, avec en ligne de mire, leurs impacts sur les fondamentaux de l’état de droit . Les délégués venus des pays francophones d’Afrique vont jeter un regard critique et scientifique sur les différentes révisions constitutionnelles.
« La thématique qui nous rassemble ce jour à savoir « l’État de droit et la problématique des révisions constitutionnelles en Afrique » reflète parfaitement la nécessité de poursuivre l’ancrage des valeurs de l’Etat de droit, appréhendées au prisme de la démocratie constitutionnelle. Le choix du thème est d’autant plus pertinent que ce colloque intervient dans un contexte où notre sous-région est aux prises avec des manifestations d’instabilités politiques, liées parfois aux crises sécuritaires. Ces situations viennent, avec cruauté, nous rappeler l’importance pour un pays de bénéficier d’un climat de paix et de stabilité politique et institutionnelle », a déclaré Mme le Premier ministre.
Le président du Conseil d’administration de l’Association africaine des hautes juridictions francophones (AA-HJF) et président de la Cour suprême du Bénin, Victor Dassi Adossou s’est réjouit des facilités accordées par les autorités togolaises à l’association pour l’organisation de ces assises statutaires.