Devant le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies à Genève cadre en janvier dernier, le Togo s’est soumis à un exercice : l’Examen Périodique Universel (EPU), c’était le troisième du genre pour le pays. Il vient d’accepter 182 recommandations sur les 224 formulées à son endroit à l’issue de son passage.
S’exprimant le 30 juin dernier devant le Conseil des droits de l’homme, le ministre des droits de l’homme, Christian Trimua, a fait savoir que: « Suite à des concertations nationales, le Togo a décidé d’accepter 182 recommandations et d’en noter 42 ».
Sur les 42 recommandations notées, « certaines ne sont en adéquation ni avec le droit constitutionnel et les principes fondamentaux de la République togolaise, ni avec les mœurs et valeurs de la société togolaise », a souligné M. Trimua, selon une dépêche de « SavoirNews ».
Concernant les recommandations relatives à la ratification de certains instruments internationaux comme le Protocole facultatif à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, le ministre a déclaré que « des réflexions restent ouvertes et certaines mesures préalables ont été déjà initiées ».
Le ministre a ajouté que malgré la conjoncture internationale et sous-régionale défavorable, les pouvoirs publics restent engagés à œuvrer à la promotion et à la protection des droits de l’homme dans le pays.
Cette position du Togo a été approuvée par la majorité des Etats et Organisations internationales présentes et le rapport final validé. Toutefois, certaines ONG ont émis des réserves sur des questions liées à la torture, la détention arbitraire et les nouvelles dispositions sur la liberté d’expression et les manifestations pacifiques.