A l’occasion de la journée internationale de lutte contre l’abus de trafic de drogues célébrée le 26 Juin de chaque année, l’ONG Recherche Action Prévention Accompagnement des Addictions (RAPAA) a initié cette année, une batterie d’actions dont des sensibilisations, des dépistages volontaires IST/Vih Sida, des consultations, etc.
Ces actions qui ont eu pour zone d’intervention le quartier d’Akodésséwa se sont déroulées le mardi 28 juin 2022en collaboration avec l’ONG Force en Action pour le Mieux-être de la Mère et de l’Enfant (FAMME).
Au lendemain de cette opération qui a permis de sensibiliser les professionnelles du sexe et les femmes portefaix, et des usagers de drogues, l’ONG RAPAA accompagné de l’ONG FAMME et du Conseil National de lutte contre le Sida (CNLS) ont présenté les résultats de cette activité aux médias. Elle a permis de sensibiliser plus de 250 personnes et de distribuer à ces populations des dépliants, des affiches, des autocollants.
RAPPA, dans le cadre de cette journée à Akodessewa s’est appesantie sur l’approche participative et communautaire, plus chère à l’ONG à fait comprendre Mme Akoura Kama-Djonna, Vice-présidente du Conseil d’Administration de l’ONG RAPAA.
Concrètement, grâce à cette sensibilisation, l’ONG a réussi à toucher environ 105 personnes dont 27 femmes et 78 hommes qui ont effectué le test volontaire de dépistage du VIH. Au terme des tests de dépistage, «04 cas positifs ont été détectés et tous étaient tous des hommes », à souligner la Vice-présidente. Avant d’ajouter qu’ils « ont été orientés vers le centre médico-social de l’ONG FAMME, spécialisé dans la prise en charge des personnes vivant avec le VIH. Au niveau du dépistage des autres IST, 39 personnes ont été dépistées dont 28 hommes et 11 femmes et prises en charge », a-t-elle poursuivi.
Mme Akoura Kama-Djonna, a aussi fait noter que l’objectif poursuivi avec une telle action était « de sensibiliser le public cible tel que les jeunes, les usagers de substances et les professionnelles de sexe, au risque concomitant à la consommation des substances psychoactives et sur les voies de transmission du VIH-Sida et de faire un lien entre la consommation de la drogue et la propagation du VIH ».
Elle, tout comme les représentants de l’ONG FAMME et du CNLS, ont insisté sur le fait que le trafic de drogue est un fléau mondial qui décime plusieurs populations surtout jeunes. Et il faut, pour cette raison, une mobilisation totale de la communauté internationale et surtout à travers l’éducation, des soins de santé, des traitements, des réinsertions, aide au développement et lutte contre les productions illicites, les trafics et la consommation.
Au regard de ces résultats, un appel pressant a été lancé à l’endroit des jeunes et de toutes les populations pour une vigilance accrue et pour ne pas baisser la garde en matière de lutte contre le VIH/Sida, car « cette pandémie n’a pas dit son dernier mot », a insisté Mme Akoura.
Il faut noter que le thème de cette journée célébrée dans le monde cette année est : « Relever les défis de la drogue dans les crises sanitaires et humanitaires ».
source : Togo Matin