La cinquième édition du Festival international des lettres et arts (FESTILARTS) a été officiellement ouvert ce matin du mercredi 22 juin 2022 à l’Université de Lomé.
Différentes autorités de cette université, notamment le premier vice-président, le doyen de la faculté des lettres, langues et arts (FLLA) et le directeur de la Bibliothèque et des Archives, par ailleurs président du comité d’organisation du festival ont eu l’honneur de prononcer des discours de circonstance.
En présidant la cérémonie d’ouverture du festival, au nom du Président de l’Université de Lomé, le Premier vice-président Professeur Komlan Batawila a principalement mis l’accent sur l’élan de renouvellement des curricula et des profils de sortie qui commande depuis peu le fonctionnement de l’université de Lomé. Il a ainsi indiqué que la tenue de ce festival est la manifestation de cette nouvelle donne.
« Le modèle d’une université innovante en phase avec son environnement immédiat est en marche et plusieurs pratiques à l’instar de cette cérémonie témoignent de ce mouvement de recomposition des formations universitaires », a fait remarquer le Professeur Batawila. Dans ce contexte, la faculté des lettres, langues et arts est en train de s’adapter en travaillant à des mutations pertinentes et viables.
De ce fait, selon le Professeur Batawila, « La réforme de l’enseignement supérieur en lettres et arts s’inscrit dans la valorisation et la promotion de la littérature et des arts à l’université de Lomé ». Aujourd’hui, c’est une mutation qui s’impose car de tout temps l’enjeu de l’enseignement et de la pratique des arts et de la littérature est plus que prégnant.
« Les arts et la littérature sont des ressources nécessaires dans toute communauté. Ils peuvent créer des liens entre des personnes de divers horizons, encourager la pensée critique et promouvoir l’empathie. Ils peuvent également aider les communautés à améliorer leur qualité de vie en favorisant l’engagement civique », a souligné le Premier vice-président de l’Université de Lomé. Il ose d’ailleurs une conclusion pourtant logique : « Les étudiants qui lisent, écrivent ou pratiquent des arts ont plus de facilité à se concentrer à mieux apprendre et à aborder le monde de manière réfléchie ».
Doyen de la faculté des lettres, langues et arts de l’Université de Lomé, Professeur Essizewa a souligné dans son discours de circonstance la volonté manifeste des organisateurs à contribuer à l’essor des langues nationales, des lettres et des arts au Togo. « Le thème de cette édition : « Langues. Créations. Mouvements », a-t-il indiqué, montre à suffisance l’engagement des organisateurs non seulement à promouvoir les lettres et les arts mais également à mettre en valeur la culture dans notre cher pays ».
Sur le terrain, le FESTILARTS a démarré depuis le lundi 20 juin avec le vernissage de l’exposition des œuvres d’arts de plasticiens et photographes togolais dont l’inusable Do Kokou. L’exposition est visible dans le hall de la présidence de l’université et à la bibliothèque jusqu’au 8 juillet. Cette journée du mercredi 22 juin sera surtout marquée par la très attendue conférence du Professeur Kofi Anyidoho sur le thème du festival : « Langues. Créations. Mouvements ».
Le FESTILARTS est piloté par un comité d’organisation présidé par Patron Henekou, écrivain et enseignant-chercheur à l’université de Lomé.