Plus de 196 pays participent depuis ce lundi 9 mai 2022 à Abidjan en Côte-d’Ivoire aux travaux de la Cop 15 de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD). A cette rencontre une douzaine de chefs d’États, de gouvernement et des délégués notamment des acteurs politiques, des civiles et experts environnementalistes vont échanger sur les grands enjeux de cette Cop15 qui question le comment trouver des solutions pour atténuer les conséquences de la progression de la sécheresse en Afrique et dans le monde.
L’occasion est d’apporter un nouvel élan politique aux mécanismes devant renforcer la résilience des populations affectées par la sécheresse. Les politiques et les experts devront faire progresser le programme de neutralité en matière de dégradation des terres, et attirer spécifiquement l’attention des opinions sur les questions de restauration des terres. La sécheresse menace des millions de personnes un peu partout sur le continent africain.
Les thèmes de préservation et de restauration des écosystèmes terrestres, de migration et du droit de propriété seront aussi au cœur des discussions.
Le Togo est représenté par son président, Faure Gnassingbé. Il va au cours des discussions formuler des propositions concrètes, conformément aux initiatives nationales pour la promotion de la foresterie communautaire, la restauration des terres, des paysages forestiers et l’augmentation du potentiel forestier.
Le pays dispose selon “Nzaranews”, d’un Plan national de lutte contre sécheresse et la désertification, et a lancé le 1er juin 2021 une campagne nationale systématique et d’envergure de reboisement et d’enrichissement de la biodiversité, avec pour ambition de planter un milliard d’arbres d’ici 2030.
A cette COP15 d’Abidjan qui prend fin le 21 mai, l’orpaillage traditionnel et illégal sera aussi l’un des sujets sur la table de discussions. Cette question nuit aux espaces verts en Afrique de l’Ouest. En Côte d’Ivoire, c’est 60% du territoire qui est concerné. Des conventions sont attendues pour freiner ce mal.