Face à la vie chère, le gouvernement togolais vient de rompre radicalement avec une situation qui s’apparentait jusqu’à ce jour à celle de mesures approximatives. Son soutien aux populations, dans ces moments difficiles ne se dément plus. Ce 27 avril 2022, en effet, des mesures visant à soutenir le pouvoir d’achat des populations ont été prises à travers un communiqué.
Ces mesures concernent la suspension des remboursements de l’avance d’un mois de salaire accordée au début de l’année aux fonctionnaires des secteurs public et parapublics et aux retraités. Suspension du paiement des taxes de tickets de marché sur toute l’étendue du territoire national.
Aussi le gouvernement plafonne les prix des produits locaux et importés afin de soutenir le pouvoir d’achat des populations. Ces produits locaux ont vu leur prix diminuer. Ces produits sont entre autres les prix du maïs, sorgho, haricot, petit mil et riz.
Concernant les produits importés, les prix de l’huile végétale, du lait, de la farine de blé et des concentrées de tomate sont plafonnés. Ces produits seront exonérés de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) à l’importation.
Le Gouvernement invite tous les acteurs au respect de ces prix plafonds et rappelle que des contrôles stricts seront effectués par des équipes mixtes sur toute l’étendue du territoire pour s’assurer de l’effectivité des présentes mesures.
La population est appelée à dénoncer toute pratique anormale de commerce au numéro vert «< 8585 ».
Le gouvernement face à ces prix plafonnés des produits locaux et importés il baisse des taux d'intérêts pour l'accès aux produits du FNFI de 2 points sur toute l'étendue du territoire et de 4 points pour les zones vulnérables.
Ces décisions selon le gouvernement prennent effet à compter du 1er mai 2022 et pour une durée de trois (03) mois, le paiement des taxes de tickets de marché est suspendu dans tous les marchés sur toute l'étendue du territoire national.
Cette mesure ne concerne pas les loyers de boutiques et de magasins.
Une subvention de l'Etat sera accordée à cet effet aux structures de gestion des marchés (EPAM et Mairies) afin de leur permettre de faire face au manque à gagner. Le Gouvernement compte sur le sens de responsabilité des acteurs concernés pour l'application stricte de cette mesure.