Le 25 avril est retenue comme la journée mondiale de lutte contre le paludisme. Cette année, la journée est placée sous le thème : « Innover pour réduire la charge du paludisme et sauver des vies ».
Cette journée est l’occasion de souligner la nécessité d’investissements continus et d’un engagement politique durable en faveur de la prévention du paludisme et de la lutte contre cette maladie. Elle a été instituée par les États Membres de l’OMS lors de l’Assemblée mondiale de la Santé 2007.
L’OMS appelle à investir et à innover pour trouver de nouvelles approches de lutte anti-vectorielle, de nouveaux produits de diagnostic, de nouveaux médicaments antipaludiques et d’autres outils en vue d’accélérer les progrès contre cette maladie.
Pour l’organisation onusienne, une action urgente et concertée est nécessaire pour remettre le monde sur la voie qui lui permettra d’atteindre les cibles de 2030 de la Stratégie mondiale de lutte contre le paludisme de l’OMS.
Selon le dernier rapport de l’OMS sur le paludisme dans le monde, on estime à 241 millions le nombre de cas de paludisme et à 627 000 le nombre de décès dus au paludisme dans le monde. Cela représente une augmentation de 14 millions de cas et de 69 000 décès par rapport à l’année précédente. Les deux tiers environ des décès supplémentaires (47 000) sont liés aux perturbations dans la prévention, le diagnostic et le traitement du paludisme qui ont été observées pendant la pandémie de COVID-19.
Dans un message publier sur savoirnews, à l’occasion de cette journée mondiale de la lutte contre le paludisme, le PDG de Vestergaard relève qu’il faut « Faire avancer l’équité. Renforcer la résilience. En finir avec le paludisme ».
Il a nourri le vœu qu’à cette journée, une lumière soit fait sur les défis auxquels « nous sommes confrontés et de reconnaître ce qui doit être fait pour se rapprocher toujours plus de nos objectifs. Même si 2021 a apporté son lot de progrès avec le Salvador et la Chine, certifiés exempts de paludisme par l’OMS, la plupart des pays fortement affectés se battent encore quotidiennement contre ce fléau. Comment pourrions-nous être satisfaits alors que plus de 627 000 personnes ont perdu la vie en 2021 des suites d’une maladie curable ? Plus des deux tiers de ces décès concernent des enfants de moins de 5 ans vivant sur le continent africain. Le paludisme dévaste des millions de familles et ses méfaits sont difficilement quantifiables en termes de drame psychologique et humain. Cependant, l’impact socio-économique lui, est bel et bien calculable… et il est immense ».
Il a pour sa part appelé à agir avec des réponses d’urgence face à ce fléau mais les stratégies employées jusque-là ne nous permettront pas d’atteindre les objectifs fixés par l’OMS de réduire de 90% le taux d’incidence et de mortalité du paludisme d’ici à 2030.
L’OMS a clairement indiqué qu’il nous faudrait trouver de nouvelles approches, intensifier considérablement nos efforts, et améliorer la gestion des outils déjà à notre disposition pour atteindre ces objectifs. Des investissements plus conséquents seront également essentiels.