Un atelier de restitution et d’échanges sur la prévention de la consommation des substances psychoactives en milieu scolaire s’est tenu ce jeudi 21 avril 2022 à Lomé. Organisée par à l’ONG RAPAA, cette rencontre à laquelle prennent part des élèves, des enseignants, des journalistes et autres acteurs impliqués vise à informer les populations et échanger avec des partenaires, de réfléchir sur la méthode sur les résultats atteints tant quantitatifs que qualitatifs.
“Vous n’êtes pas sans savoir qu’aujourd’hui la consommation de ces produits toxiques est devenue un phénomène mondialisé. Une épidémie sournoise silencieuse, une épidémie qui brise des vies, une épidémie qui décime des familles et qui annihile tous les efforts de développement parce que la consommation des substances toxiques a un coût énorme pour les pays en termes de santé, logistique et de sécurité”, a rappelé la présidente de l’ONG RAPAA, madame Cormont épouse Touré Catherine Claudine.
Pour elle, l’éducation est une clé très importante et donc il est très important d’agir en direction de la population scolaire afin de la sauver de ce mal.
Le projet financé par la BOAD a connu des contraintes majeures dont la pandémie de COVID.
Selon les responsables de l’ONG RAPAA “l’usage des produits psychoactifs a gagné le milieu scolaire” c’est pourquoi il faut lutter contre le phénomène “afin de prévenir ce phénomène aux conséquences dévastatrices”.
L’approche développée pour la mise en œuvre de ce projet s’avère holistique et se caractérise par l’implication des chefs d’établissement, la sensibilisation des élèves, la formation d’élèves pairs éducateurs, la mise en place de clubs scolaires.
La démarche préconise aussi la formation d’enseignants points focaux et l’information des familles. Ainsi des formations ont été données dans plusieurs établissements scolaires à Lomé pour permettre aux élèves leur implication afin de lutter efficacement contre cette pratique.
Le projet débuté en 2019 va s’achèver en juin 2022 prochain. Les procédures administratives, le calendrier chargé des élèves et des enseignants, l’absence d’indicateurs de suivi, la difficulté à impliquer les parents sont autant de limites rencontrées.
Les participants au nombre desquels les services étatiques, les partenaires techniques et financiers, les organisations de la société civile et les clubs services ont tiré les enseignements et leçons apprises afin d’améliorer la démarche, d’intensifier et d’étendre les actions.
Les participants ont préconisé la synergie et la concertation de tous les intervenants afin de maximiser les ressources humaines, matérielles et financières. Il a été préconisé qu’une mobilisation d’ensemble soit engagées pour permettre d’enrayer le phénomène non seulement au niveau des élèves mais aussi au niveau des non scolarisés.