A l’appel du Syndicat des Enseignants du Togo (SET), cette semaine certains enseignants sont encore en grève. Ce qui réjouit le SET par rapport à la réussite du mouvement. Or selon le confrère de gapola, les responsables dudit syndicat risqueraient gros devant la justice.
Le confrère précise que selon leurs informations, certains enseignants relevés de la fonction enseignante et mis à la disposition de l’administration publique auraient saisi les ministres de la Fonction publique, du travail et du dialogue social et des Enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat pour contester leurs appartenances au SET qu’ils accusent de faux et usage de faux.
Ce qui fait multiplié des mouvements d’humeur dans le secteur de l’éducation, malgré le caractère illégal de son mot d’ordre de grève relevé par les autorités togolaises.
En réponse à ces mouvements de grève, le gouvernement avait relevé le mercredi 29 mars 2022, cent trente-sept (137) enseignants et neuf (09) autres, et ce mardi 05 avril 2022, de la fonction enseignante et mis à disposition de l’administration publique.
Pour Gilbert Bawara, ministre de la Fonction publique, du travail et du dialogue social « il s’agit d’agents qui se sont illustrés de façon répétitive dans des agissements contraires aux exigences d’enseignants en s’obstinant à créer et à entretenir dans ce secteur crucial de la vie nationale qu’est l’éducation, des tensions et perturbations ».
A en croire le confrère, cette décision du gouvernement vise le plus, les responsables du SET. Seulement depuis quelques jours, certains enseignants exclus de la fonction enseignante dénient leur appartenance au SET qu’ils accusent de faux et usage de faux.
Ces enseignants qui auraient saisi les ministres de la Fonction publique, du travail et du dialogue social et des Enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat réclament leurs rétablissements dans la fonction enseignante et annoncent des poursuites judiciaires contre les responsables du SET pour faux et usage de faux.