La filière anacarde est, depuis une décennie, en forte croissance au Togo. La production a enregistré de 2014 à 2022, une hausse de plus de 450%, passant de 6000 à 35 000 tonnes.
“Républiquetogolaise” constate que cette production malgré un coup d’arrêt brutal en 2020 en raison de la crise liée au covid-19, le quatrième produit de rente du pays en termes de tonnage (après le coton, le café et le cacao) a su rebondir. Ceci, grâce notamment à la mise en place d’un programme réunissant les différents acteurs de la filière (regroupés au sein du conseil interprofessionnel) et le gouvernement.
Un plan stratégique a également été élaboré, avec la sélection et l’importation de matériel végétal amélioré, le suivi et l’analyse en laboratoire des performances des clones et des produits de transformation (pomme et noix), ou encore l’identification des maladies et ravageurs dans les plantations, et des meilleures techniques de lutte.
La sixième campagne de commercialisation de la noix de cajou brute, lancée, il y a quelques jours, se veut résolument optimiste. Quant au prix bord-champ, il a été fixé à 340 FCFA le kg.