Depuis le 9 janvier 2022, le Mali est sous le coup des sanctions de la CEDEAO et de l’UEMOA, pour non respect du chronogramme de transition dans le pays. Dans cette atmosphère désenchantée, président de la transition malienne, Assimi Goita, a échangé le 19 janvier dernier, avec le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres.
« J’ai eu un long entretien téléphonique avec le SG des Nations Unies Antonio Guterres ce soir. Je lui ai transmis notre engagement pour un retour à l’ordre constitutionnel normal, apaisé et sécurisé et l’ai invité à encourager la communauté internationale à accompagner notre pays », a fait savoir Assimi Goita sir son compte Twitter.
Le contentieux
Alors que les autorités de la transition s’étaient engagées à organiser les élections en février 2022, le gouvernement de la transition a récemment publié à l’issue des assises nationales pour la refondation, un chronogramme consacrant la prorogation de la durée de la transition de 6 mois à 5 ans.
J’ai eu un long entretien téléphonique avec le SG des Nations Unies @antonioguterres ce soir. Je lui ai transmis notre engagement pour un retour à l’ordre constitutionnel normal, apaisé et sécurisé et l’ai invité à encourager la communauté internationale à accompagner notre pays pic.twitter.com/jtaDcUu4hg
— Colonel Assimi GOITA (@GoitaAssimi) January 19, 2022
La coercition
Ainsi, pour non-respect par la junte de l’échéance de février pour des élections ramenant les civils au pouvoir, les présidents ouest-africains ont décidé de fermer les frontières avec le Mali au sein de l’espace sous-régional et de suspendre les échanges autres que de produits de première nécessité.
Les aides financières sont coupées et, les avoirs du Mali à la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) sont gelés. Les dirigeants ouest-africains vont aussi rappeler les ambassadeurs des pays membres au Mali.