Le Togo, tout comme de nombreux pays dans le monde, a célébré ce dimanche 12 décembre, la Journée internationale de la couverture sanitaire universelle.
Cette commémoration, instaurée depuis 2017 par les Nations-Unies, vise à mieux faire comprendre la nécessité de disposer de systèmes de santé solides et résilients et d’une couverture-santé universelle.
Au Togo, relève « républiquetogolaise », la célébration se veut particulière, en raison des ambitions affichées par le gouvernement pour garantir la couverture santé universelle et l’accès aux services sanitaires à tous.
L’édition de cette année, placée sous le signe de l’inclusivité, a été l’occasion, pour la ministre en charge de l’accès universel aux soins, de rappeler les efforts du Togo sur la décennie en la matière.
A cette occasion, la ministre Agba-Assih Mamessilé Aklah, la ministre de l’accès universel aux soins, relève que “la feuille de route 2020-2024 a été mise en place avec un accent particulier sur le renforcement du capital humain et de l’inclusion sociale”. Il s’agit là, de permettre à chaque personne dans le besoin, quelle que soit sa situation sociale, économique et financière, d’avoir accès aux soins de santé essentiels et de qualité, a précisé en outre la ministre.
Ces dernières années, le Togo a ainsi subventionné le traitement du paludisme, des maladies tropicales négligées, le suivi des personnes atteintes du VIH, la tuberculose ou encore la subvention de la césarienne, entre autres.
Le Togo a récemment lancé un programme qui englobe l’assurance maladie universelle et d’autres initiatives gouvernementales comme le Registre Social Unique ou encore le programme Woezou, pour participer au renforcement de l’inclusion et du développement social.
Le gouvernement ambitionne d’ici à 2030, une couverture intégrale de toute la population togolaise par une assurance maladie.