Le ministère de la Culture et du Tourisme du Togo a tenu ce mercredi 20 octobre à Ouagadougou, en marge du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) une conférence sous le thème « Code Togolais du Cinéma et de l’Image animée : un maillon essentiel pour la promotion de l’industrie cinématographique ». Une communication a été présentée à cet effet par Cyrille Ekue Komlan, consultant, Manager du cabinet « EZO Stratégies » et Essohana Koutom, Directeur national de la Cinématographie.
Quel est le contenu de cette communication ? Réponse avec le Directeur national de la Cinématographie à travers cette interview.
Quel a été l’objet de la communication présentée au cours de ce FESPACO ?
Nous avons exposé notre code du cinéma et de l’image animée. Nous avons fait une synthèse du code. Les participants ont réagit favorablement en nous donnant des contributions pour continuer surtout dans le sens d’élaboration des textes d’application. Ils ont promis partager avec nous ce qu’ils ont déjà fait. Sur cette base, nous devons poursuivre notre processus. Le code a été voté et promulgué. Ce qui reste à faire, l’ élaboration des textes d’ application en tenant compte de l’ univers cinématographique, des acteurs cinématographiques, et en tenant compte de ce qui est contenu dans le code lui-même.
Quelle sera la phase suivante ?
La phase suivante c’est l’élaboration des textes d’application. Ce travail ne peut se faire qu’après une investigation qui prendra suffisamment en compte la réalité de l’univers cinématographique togolais et des autres pays.
Dans la salle, certains ont exprimé leur crainte de voir trainer la suite du processus, c’est à dire la mise en application de ce code. Que leur répondez-vous ?
Ils n’ont pas raison d’avoir des craintes. C’est tout un processus. D’autres nous ont félicités pour avoir allé plus vite. Cela fait plus de 20 ans que certains pays ont commencé le processus pour disposer d’un tel code mais ils n’ont pas encore abouti. Aujourd’hui, nous avons la chance d’avoir ce texte et donc, il n’y a pas de crainte à ce sujet. Les plus hautes autorités s’engagent à ce qu’on aille vite. Mais il ne s’agit pas de se mettre dans un bureau pour élaborer les textes d’application. Je rappelle qu’il faut tenir compte de l’environnement cinématographique. Ce n’est pas du jour au lendemain mais j’ai donné les garanties que nous sommes déjà dans le processus. Il n’y a pas de raison qu’on recule.
Une contribution du confrère Joseph, depuis Ouagadougou
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