Les éditions Awoudy ont saisi l’occasion du festival international des lettres et des arts (FESTILARTS) de cette année pour lancer leur nouvelle collection dénommée « Plume libre ». C’est l’expression de la volonté de mettre en relief les plumes les plus fines.
« Il s’agit d’écrire mais de bien écrire, d’écrire très bien d’ailleurs », a indiqué Mawussé Heka, le directeur général es éditions Awoudy à la cérémonie de lancement. Selon ses explications, en marge de la dizaine de collections disponibles, les éditions Awoudy ont toujours eu de l’embarras à classer certaines œuvres. Indépendamment des genres, ces œuvres se démarquent par leur qualité et la nouvelle collection est annoncée pour combler le vide.
Il a expliqué notamment que si la moyenne minimale pour qu’une œuvre proposée aux éditions Awoudy obtienne le quitus pour être éditée est de 12 sur 20, les auteurs qui souhaitent faire éditer leurs œuvres dans la nouvelle collection devront proposer des œuvres capables d’obtenir au moins la note 16 sur 20. « Plume libre » apapraît ainsi comme la crème de la crème aux éditions Awoudy et il faut en dire que c’est un nouveau virage que prend la maison d’édition.
Directeur de la collection, l’écrivain togolais Théo Ananissoh a fait souligner l’importance pour les nations africaines d’investir le terrain de l’édition afin de permettre à certaines voix du continent de s’exprimer librement. « On ne peut pas demander aux Européens de nous donner les moyens de les critiquer ou de les déranger » a-t-il fait remarquer.
En attendant des soumissions pour la nouvelle collection, les éditions Awoudy ont scellé l’annonce par la présentation du premier roman classé « Plume libre ». Il s’agit du roman Le soleil attendra de Sandra Ahavi. Des universitaires et non des moindres ainsi que des critiques professionnels ont salué la quaité du style du roman et les efforts de l’auteur à proposer une structure attrayante à l’intrigue.
Les éditions Awoudy ont été créées en 2009. Leur arrivée sur le marché de l’édition a considérablement soulagé les écrivains qui devaient subir un parcours de combattant pour se faire éditer.
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