Le Togo œuvre pour une transition pacifique au Tchad, après la mort du président Idriss Déby Itno. Nos confrères de « Jeune Afrique » sont revenus sur le rôle que joue le pays pour une médiation entre le pouvoir et les rebelles.
Le journal révèle que la médiation togolaise, conduite par le ministre des Affaires étrangères Robert Dussey à la demande du président Faure Gnassingbé a débuté en mai dernier. Lomé a déjà abrité 7 rencontres, dans le cadre de cette médiation.
Ces rencontres ont réuni 9 groupes rebelles dont le FACT de Mahamat Mahdi Ali, l’Union des forces de la résistance, le Conseil de commandement militaire pour le salut de la République (CCMSR) et le Front de la nation pour la démocratie et la justice au Tchad (FNDJT), représenté par Abdallah Chidi Djorkodei.
Rencontres à N’Djamena
Pour régler la crise, le ministre Robert Dussey s’est rendu plusieurs fois dans la capitale tchadienne. Le 30 juillet dernier, il a été reçu par le président de la transition Mahamat Idriss Déby Itno.
Ces rencontres permettent de préparer un dialogue national. Ce dialogue se prépare actuellement sous la conduite du ministre Acheikh Ibn Oumar, ancien rebelle de l’UFR de Timan Erdimi.
Robert Dussey s’est par ailleurs rendu à plusieurs reprises à N’Djamena ces derniers mois. Il y a encore été reçu le 30 juillet dernier par Mahamat Idriss Déby Itno. Le président de la transition, fils de l’ancien maréchal du Tchad, suit lui-même de très près les négociations avec les rebelles, ajoute le journal.
« Jeune Afrique » indique que Robert Dussey doit transmettre le rapport de son travail au « comité technique spécial relatif à la participation des politico-militaires au dialogue national inclusif », créé le 13 août par un décret de Mahamat Idriss Déby Itno. Le comité est composé de 29 personnalités (dont onze généraux) et sera dirigé par l’ancien président Goukouni Weddeye.
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