La société allemande BioNTech annonce un projet de lutte contre le paludisme. Il consiste en la mise au point d’un vaccin à ARN messager. La production de ce type de vaccin en Afrique interesse l’Équipe d’Europe qui s’engage déjà à soutenir “eradicateMalaria”, visant à faciliter la mise au point et la production de ce vaccin antipaludique très efficace.
Cette initiative, selon un communiqué de l’UE, peut compter sur un financement important de l’Équipe Europe Par exemple, pour les essais de la dernière phase du projet de BioNTech.
L’initiative “eradicateMalaria” est coordonnée par la Fondation kENUP et bénéficie du pouvoir de mobilisation de l’Organisation mondiale de la Santé et du Centre africain pour le contrôle et la prévention des maladies.
Fort du soutien de l’initiative “eradicateMalaria”, la société allemande de biotechnologie BioNTech SE (https://bit.ly/3iQ6Zdq) (« BioNTech ») a annoncé ce 26 juillet 2021 un projet de mise au point d’un candidat vaccin antipaludique basé sur sa technologie exclusive de l’ARN messager. Le projet vise également à développer les capacités de production de vaccin dans toute l’Afrique. BioNTech a co-développé, en partenariat avec Pfizer, le premier vaccin à ARN messager contre le COVID-19. La société a bénéficié de deux prêts de la Banque européenne d’investissement (BEI) au titre du Plan d’investissement pour l’Europe (https://bit.ly/3zwuheQ) pour ses recherches sur le cancer et le COVID-19.
Les avancées scientifiques et entrepreneuriales réalisées pendant la pandémie suscitent l’espoir qu’un vaccin très efficace puisse bientôt contribuer à l’éradication du paludisme. Cet objectif n’a, jusqu’à présent, pas pu être atteint malgré d’immenses efforts déployés par la communauté internationale en matière de financements et de santé publique.
BioNTech est le premier grand développeur de vaccins à s’engager dans le combat de l’éradication du paludisme depuis plus de 30 ans. L’entreprise adopte une approche en deux volets. Premièrement, elle vise à mettre au point un vaccin à ARN messager (https://bit.ly/3ycwDzC) de première génération, à l’aide d’un antigène connu, la protéine circumsporozoïte (CSP). L’essai clinique de ce candidat vaccin de première génération devrait débuter fin 2022. Deuxièmement, BioNTech lancera un processus dédié afin de découvrir éventuellement de nouveaux antigènes, ce qui pourrait ouvrir la voie à un vaccin de deuxième génération plus efficace. En outre, l’entreprise s’engage à fabriquer le vaccin éventuel dans des installations en Afrique, soit avec des partenaires de production agréés.