Après la sortie de l’ANC de la Concertation nationale des acteurs politiques (CNAP) des voix s’élèvent contre son comportement. Après celle du ministre Payadowa Boukpessi,c’est le tour du président du Mouvement des républicains centristes (MRC) de Abass Kaboua, parti qui a pris part à la Concertation nationale des acteurs politiques (CNAP), note le confrère de « Global Actu ».
Selon le confrère 2 sujets ont été à la base du départ tardif de l’ANC de ce cadre de dialogue. Il s’agit, selon M. Kaboua, de la nouvelle composition de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et de l’âge limite d’éligibilité à l’élection présidentielle au Togo.
Sur le premier point, Abass Kaboua affirme que l’ANC ne voulait pas qu’un autre parti de l’opposition, en l’occurrence l’Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI) du Prof. Tchabouré Gogue siège à la CENI.
« Puisque nous avons décidé d’avoir toujours une CENI politique au Togo, la nouvelle CENI sera composée comme suit : majorité 7 membres, opposition 7 membres composée comme suit : 4 parlementaires alors qu’il y a 5 partis politiques à l’Assemblée nationale et 3 extra-parlementaires. Ces 3 personnes seront désignées par les 3 premiers partis arrivés en tête des dernières élections locales », a-t-il déclaré jeudi sur New World TV, a relayé le confrère.
Ces 3 partis extraparlementaires dans l’ordre, selon M. Kaboua, sont l’ANC, les Forces démocratiques pour la République (FDR) de Me Dodji Apévon et de l’ADDI. « C’est là où l’ANC dit non, qu’elle doit avoir 2 représentants à la CENI alors que le MRC, un parti parlementaire, ne sera pas représenté à la CENI », fait-il remarquer.
Ce n’est pas tout. Autre chose importante sur la nouvelle composition de la CENI, c’est l’Assemblée nationale qui validera le dossier de chacun des 17 membres à la CENI. A ce propos, les 3 partis politiques extraparlementaires vont désigner chacun, 2 personnes et c’est l’Assemblée nationale qui portera son choix sur les 3 personnes devant représenter chacun des 3 partis à la CENI.
« Ce qui est bien, c’est que c’est le parti au pouvoir Union pour la République (UNIR) qui a fait cette proposition », a-t-il ajouté.
Le second sujet qui n’a pas plu à l’ANC, selon Abass Kaboua, c’est la fixation de l’âge plafond pour être candidat à l’élection présidentielle au Togo.
« Des gens ont proposé 85 ans puisque l’âge minimum, c’est 35 ans. Ce pays est triste. En plénière, j’ai réagi qu’on ne va pas ridiculiser ce pays à ce point pour plaire ceux qui crient. Pourquoi des gens du comité ont proposé 70 ans et d’autres ont refusé ? C’est parce que quelqu’un, aujourd’hui, a 69 ans », a-t-il souligné.
Il parle ainsi de Jean-Pierre Fabre, le leader de l’ANC. En 2025, il aura 73 ans.
Comme déjà appris, le député dit haut et fort que la CNAP avait un programme bien établi, un programme connu de tous. Les travaux ont commencé le 19 janvier, et le 17 juillet, tout est fini. Si quelqu’un devrait partir, il devrait le faire plus tôt, a-t-il dit.