Les agriculteurs Kenyans et ceux du Togo partagent le même problème : la rareté des pluies. La pluie n’est pas au rendez-vous et les ressources en eau disponibles ne sont pas suffisantes pour soutenir l’agriculture. Les Kenyan ont donc eu une lumineuse idée : l’énergie solaire pour l’irrigation.
« Je suis passé de l’électricité au solaire parce que j’ai un générateur à essence qui consommait près de 10 dollars », a confié à “Africa News” un agriculteur kényan. « Les rendements ont augmenté parce que je n’ai plus à attendre la pluie. Tout ce que je veux cultiver, je peux le planter sans problème », a ajouté un autre.
Pourquoi l’irrigation solaire devient-elle progressivement un système de choix pour les agriculteurs, en comparaison des techniques traditionnelles d’irrigations dépendantes de l’électricité ou des combustibles fossiles ?
« Déjà, je dirais que le soleil est gratuit. Donc, une fois que vous achetez votre kit, il va être plus ou moins unique. Vous pouvez toujours pomper votre eau sans nécessairement penser à acheter des jetons ou à devoir payer votre facture d’électricité », a répondu Evelyn, employée chez Sun culture, une entreprise qui a mis au point la technologie des systèmes d’irrigation à énergie solaire.
Autant l’irrigation alimentée par le soleil vise à réduire le coût de production pour l’agriculteur tout en améliorant les rendements agricoles, autant la question se pose de l’efficacité de ce système d’irrigation pendant les périodes où l’ensoleillement est limité, ainsi que l’échelle d’utilisation de ce système d’irrigation.
Le Rain Maker 2 est livré avec un panneau de 310 watts. Il est polycristallin, ce qui signifie que l’agriculteur est en mesure de charger la batterie en utilisant le panneau solaire associé, y compris en période de faible ensoleillement.
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