La société financière IB Holding, enregistrée et immatriculée au Registre du Commerce et du Crédit Mobilier (RCCM) à Lomé le 29 juin 2021 fait son entrée dans l’univers bancaire togolais. Elle est présidée par Mahamadou Bonkoungou, le numéro un de la société ouest-africaine de BTP, Ebomaf. Avec un capital de 30 milliards de FCFA IB Holding est dédiée à la prise de participation dans les entreprises du secteur bancaire et financier au Togo, rapporte “L’économiste du Togo”, dans sa parution n°0330 du lundi 12 Juillet 2021.
« La prise de participation dans les entreprises du secteur bancaire notamment les établissements de crédits, les établissements de monnaies électronique, les systèmes financiers décentralisés les compagnies financières les entreprises de services auxiliaires et toute autre entité dont l’activité y serait rattachée ».
Ainsi se décline l’objet de la société financière IB Holding créée sous la forme de société anonyme unipersonnelle (SAU), et dotée d’un capital social de 30 milliards FCFA pour booster davantage le secteur bancaire togolais.
Mahamadou Bonkoungou, investisseur de premier plan qu’on ne présente plus qui tient les rênes de IB Holding en qualité de président du conseil d’administration (PCA) de la société financière basée à Lomé plus précisément à Tokoin Casablanca.
A la tête de la société, en qualité de Directeur Général, Nabil Tahari, Administrateur chez IB Bank apprend-on auprès de l’Agence Ecofin, qui rappelle qu’en janvier dernier Mahamadou Bonkoungou a lancé à Djibouti, les activités d’IB Bank, un établissement qu’il a racheté en 2018 au Burkina Faso.
Le confrère précise que le milliardaire burkinabé qui a fait fortune dans les BTP, avec sa société Ebomaf, présente dans plusieurs pays de la sous-région, renforce sa position à Lomé avec IB Holding. Déjà présent dans le secteur bancaire du Burkina Faso et de Djibouti, Mahamadou Bonkoungo implante au Togo IB Holding, probablement pour reprendre la BTCI (Banque Togolaise pour le Commerce et l’Industrie) et l’UTB (Union Togolaise de Banque) en voie de privatisation. Empereur du BTP au Burkina Faso, sur les traces de son aïeul Oumarou Kanazoé, l’homme d’affaire Mahamadou Bonkoungou ne cesse de gagner en influence au-delàs des frontières de l’ancienne Haute volta.
A en croire le media Financial Afrik, en quelques années, le patron du groupe Ebomaf fondé en 1989, a remporté le contrat de de la compagnie aérienne l’échangeur de Ouagadougou vaste nœud de routes intra-urbaines permettant de désengorger la capitale depuis 2018, l’homme d’affaire possède à son actif des dizaines d’autres contrats accompagnant le renforcement du tissu routier et des infrastructures aéroportuaires de la sous-région. Le tronçon Pya- Sarakawa-Kanté au Togo, la réhabilitation des aéroports des villes ivoiriennes de Kong San Pedro ou korhdo, mais aussi reliant ferkessé-dougou à kong120 km) dans le même pays, la réhabilitation de la route Dassa-salavou-djougou au Benin ou encore la construction de près de 350 km de routes au Libéria restent, à ce jour, les plus emblématiques. Son portefeuille de projet se monte à plus de 1000 milliards FCFA (1,5 milliard d’Euro).
Le confrère précise que le secret de ce succès réside dans l’existence, en parallèle de ces activités de BTP, de la compagnie aérienne Lisa Transport International (LTI), propriété du même tycoon burkinabè. Dans un marché aérien ouest africain dégarni et fragile, cette société de location de jets et d’avions commerciaux joue à la fois comme la carte de visite d’Ebomaf et un formidable levier pour de futurs contrats. LTI s’est imposée dans un marché aérien ouest-africain dégarni et fragile. Filiale d’Ebomaf, LTI s’est ainsi lancée en 2013 apres l’acquisition de deux Falcon auprès de Dassault Aviation, en occurrence un 900Ex EASY de 14 places ainsi qu’un 8x.