Ils sont 38 étudiants à recevoir leur attestation de fin de formation après s’être imprégnés des notions de prise en charge des victimes de catastrophe et la coordination de la chaîne de secours le jeudi 8 juillet dernier, comme le rapporte “24heureinfo”.
Ceux-ci, élèves officiers médecins de la 8ème année de l’Ecole du service de santé des armées de Lomé (ESSAL) par cette formation ont achevé au centre de secours principal des corps de sapeurs-pompiers de Lomé, une formation en médecine de catastrophe.
Lors de la remise des attestations marquant la fin du stage, les futurs médecins ont démontré à travers une mise en scène ce qu’ils ont appris dans les locaux des sapeurs-pompiers. Le confrère précise qu’ils ont démontré comment se fait l’intervention de la médecine des catastrophes lors d’un attentat complexe dans une discothèque de la ville : explosion d’un kamikaze bourré d’explosifs suivi de tirs directs aux armes légères (kalachnikov et PA) ayant occasionné un afflux de nombreuses victimes avec plaies par arme à feu.
Ils sont donc évalués, attestés et seront sollicités dans les services où les besoins de la médecine de catastrophe se feront sentir.
Le confrère précise que la médecine de catastrophe est une discipline appartenant à la médecine d’urgence. Elle concerne des situations sanitaires impliquant un grand nombre de victimes. Tous les médecins quelle que soit leur spécialité et appartenance (civile ou militaire) peuvent se retrouver en situation d’avoir à apporter leur concours lors d’une catastrophe.
Mais ce sont des médecins urgentistes qui sont en première ligne sans compter les indispensables paramédicaux et les sapeurs-pompiers.