Dans une tribune publiée par « Togo Business News », le ministre de l’Economie et de Finances Sani Yaya nourrit l’espoir d’un avenir meilleur pour le Togo. Il tire les leçons de la résilience du pays face à la pandémie du coronavirus qui a paralysé plusieurs économies dans le monde.
« En réagissant rapidement, en prenant les mesures adéquates pour limiter la propagation du virus, et en apportant un soutien décisif aussi bien au ménages les plus fragiles qu’au tissu entrepreneurial, le Togo a échappé à une récession que beaucoup pensaient inévitable. Son économie a enregistré une croissance positive de 1,8% en 2020, et son Produit intérieur devrait croître de 4,5% cette année », a écrit Sani Yaya.
L’objectif est de sortir les populations de cet imbroglio. Pour ce faire plusieurs initiatives sont prises. « Rien ne sera plus jamais comme avant. La pandémie a réhabilité le rôle protecteur de l’État. Le budget dédié aux secteurs sociaux sera porté à 445,1 milliards de Francs CFA (831,83 millions de dollars), en hausse de 10,8 % par rapport à 2020. Les projets tournés vers la société et l’individu, dans les domaines de l’eau, l’agriculture, la santé, l’éducation, seront priorisés. Une Couverture santé universelle sera mise en place graduellement et concernera 60% de la population à l’horizon 2025. La croissance n’a de sens que si elle est inclusive. Renforcé par des programmes similaires au programme Novissi, le pouvoir d’achat des ménages a vocation à devenir le socle de notre croissance future », souligne le ministre de l’Economie et des Finances.
Il cite également le réajustement du Plan national de développement (PND), l’accélération des réformes visant à promouvoir le secteur privé et à améliorer sa compétitivité, les atouts du port de Lomé, l’intégration du Togo à la Zone de libre échange continental africaine, la Plateforme industrielle d’Adétikopé, pour ne citer que ceux là.
Lire aussi: Problématique de la Santé publique en Afrique : la Fondation Brazzaville veut crever l’abcès