Après le Ghana et la Côte d’Ivoire, le Togo va ratifier « Convention de l’eau ». Les députés togolais ont voté, à l’unanimité des députés présents, la loi autorisant l’adhésion du Togo à la convention des Nations unies sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontières et des lacs internationaux, adoptée le 17 mars 1992 à Helsinki. Une adoption ténue ce 11 mai 2021, lors de la 8e séance plénière de l’année présidée par la présidente de l’Assemblée Yawa Djigbodi Tsègan en présence du commissaire du gouvernement, Bolidja Tiem, ministre de l’Eau et de l’Hydraulique villageoise.
Comme la plupart des pays de la sous-région ouest africaine, le Togo partage la plus grande partie de ses ressources en eau avec les pays voisins tels que le Bénin, le Burkina Faso et le Ghana.
L’adhésion du Togo à la Convention de l’eau lui permettra d’une part d’améliorer la gestion de l’eau au plan national, de partager des connaissances et des expériences avec les autres pays, d’avoir accès à l’aide financière et à la coopération des donateurs.
D’autre part, elle permettra de soutenir la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) pour la coopération dans le domaine des eaux transfrontières, la prévention des conflits et la promotion de la paix et de l’intégration régionale.
Communément appelée « Convention de l’eau »,a convention des Nations unies sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontières et des lacs internationaux, permettra au Togo de renforcer son engagement pour la promotion de la gestion durable des ressources en eau aux niveaux national, sous régional et international.
« La convention des Nations unies sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontières et des lacs internationaux fournit un cadre juridique pour la ressource en eau partagée », a expliqué Bolidja Tiem, ministre de l’Eau et de l’Hydraulique villageoise.
La présente convention est composée d’un dispositif de 28 articles regroupés en 03 parties et de 04 annexes.
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