Logée entre Lomé et Kpalimé et situé dans la région maritime, au Togo, la préfecture de l’AVE (la forêt) à l’instar d’autres communautés des pays en développement, doit se préparer à faire face au défi de la résilience climatique qui continuera à se poser avec acuité.
Le chef-lieu de la préfecture de l’AVE est KEVE. Grace au processus de décentralisation en cours au Togo, elle est désormais subdivisée en deux communes (AVE 1 et AVE 2). La population de la préfecture de l’AVE est en grande partie rurale, donc agricultrice. Les femmes en particulier sont impliquées dans les activités de production et de commerce.
Comme l’on le craint aujourd’hui, les impacts des changements climatiques sur les terres, les saisons et les infrastructures sociaux-communautaires peuvent rendre la vie un peu plus difficile à cette population modeste. D’ailleurs, depuis des années, beaucoup de jeunes préfèrent aller se débrouiller à la capitale (Lomé) qui est à 50 Km de là.
Ceux qui voyagent pour des études ou d’autres activités ne reviennent pas toujours pour participer à l’effort de construction. Face donc aux changements climatiques qui vont inévitablement impacter les facteurs de production, des mesures idoines doivent être prises urgemment pour renforcer la résilience des populations de l’AVE. Les femmes et les jeunes qui parfois sont laissés pour compte, doivent être prioritaires.
Cet article est rédigé en collaboration avec l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD), organe subsidiaire de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et l’Initiative jeunesse de lutte contre les changements climatiques rendue possible grâce au soutien financier du gouvernement du Québec
Lire aussi : Climat et biodiversité: la jeunesse francophone ne doit pas négliger le rôle qui est le sien