L’inclusion féminine se porte bien au Togo. La Banque mondiale dans un récent rapport intitulé : « Women, Business and the Law 2021 » (Les Femmes, l’Entreprise et le Droit), attribue un score de 84,4/100 au Togo. Un palmarès supérieur à la moyenne des pays évalués en Afrique sub-saharienne, classant ainsi le Togo à la 7ème place devant le Libéria, la Côte d’Ivoire, la Mozambique, la Zambie, Tanzanie, Kenya, le Rwanda et en 1ère place en Afrique de l’Ouest.
“Radio oréole” souligne que ce rapport analyse les lois et les réglementations qui affectent les opportunités économiques des femmes dans 190 économies. Les pays sont notés sur huit indicateurs que sont : la mobilité, le lieu de travail, le salaire, le mariage, la parentalité, l’esprit d’entreprise, les actifs et la retraite. Ces indicateurs sont structurés autour des lois au début, au cours et à la fin de la carrière des femmes et s’alignent sur les décisions économiques que ces dernières prennent à différentes étapes de leur vie.
En ce qui concerne le Togo, les femmes se voient accorder 84% des droits reconnus aux hommes.
Cette performance du Togo, vient confirmer les efforts du gouvernement dans l’amélioration constante et soutenue du cadre réglementaire et surtout la promotion du leadership féminin dans les activités économiques et politiques avec une participation effective et influente des femmes dans les instances de prise de décisions.
Ainsi, longtemps restés le terrain de prédilection des hommes, pour la première fois au Togo, les postes de Présidente de l’Assemblée Nationale, du Premier Ministre, du Secrétariat Général de la Présidence et du Ministre de La Défense sont revenus aux femmes.
Réagissant à cette nouvelle prouesse du Togo, la Ministre, Secrétaire générale de la présidence a indiqué que la progression de la proportion de femmes entrepreneurs, se justifie également par la force des différentes politiques en faveur de la consolidation du tissu économique et du développement par de nouvelles mesures prises pour faciliter le partage des risques avec les mécanismes de financement tels que le MIFA et le FNFI.
A travers l’axe 3 du plan national de développement (PND), le Togo envisage de promouvoir l’équité, l’égalité de genre et l’autonomisation des femmes comme l’une des conditions déterminantes devant lui permettre de passer d’une croissance économique de 5,3 % à 7,6 % d’ici à l’horizon 2022.