Le nouveau Code du travail a été adopté le 29 décembre dernier par les députés à l’Assemblée nationale. Le lendemain, le ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative, Gilbert Bawara a échangé avec les médias sur le contenu du nouveau Code. Il a voulu par ce créneau mieux expliquer aux populations togolaises, le contexte dans lequel est intervenu la révision du Code du travail de 2006, les avancées notables introduites et les circonstances ayant déterminé le gouvernement à déposer ce projet de réforme de la loi portant Code du travail en République togolaise.
« Le Code du travail de 2006 dans son application a démontré un certain nombre d’insuffisances auxquelles il fallait remédier afin d’améliorer les conditions de travail et de vie des Togolais. Les employeurs avaient un souci à enlever tous les freins pour faciliter leur travail et les aider à agrandir leur entreprise. Les méthodes de travail et les modes de production des biens et services évoluent de façon exponentielle. Ceci est induit par l’évolution des nouvelles technologies de l’information et la digitalisation. Voilà un peu les circonstances qui ont guidé le gouvernement à aller vers la refonte de notre Code du travail et tout cela est motivé par la politique de réformes conduite par le président de la République », a-t-il expliqué.
En révisant le Code du travail, le gouvernement selon le ministre Gilbert Bawara, veut être au diapason des avancées qui se font en la matière à travers le monde. Il est également question d’être en phase avec le paysage du travail au Togo qui ne cesse d’évoluer, il était aussi question d’appuyer la politique sociale du Chef de l’Etat et être en résonnance avec le Plan National Développement. La modernisation du climat des affaires dans le pays, la volonté du chef de l’Etat de réformer l’administration publique et de rendre l’environnement du travail plus compétitif et plus moderne et d’offrir un cadre législatif et normatif favorable à la création d’entreprises, d’emplois et de richesses…expliquent également cela.
Pour élaborer ce nouveau Code, plusieurs acteurs ont été sollicités. Des discussions et des concertations, notamment avec les organisations de la société civile, les syndicats et les organisations professionnelles des employeurs, les partenaires sociaux et les acteurs du monde économique ont été menées. Les riches apports de ces derniers ont permis d’obtenir des textes de qualité a indiqué le ministre Gilbert Bawara. « C’est une véritable œuvre collective avec des innovations et les avancées qui en font, une loi avant-gardiste » s’est réjouis le ministre Bawara.